Lieu l'autre

Isabelle Sauvag - EAN : 9782490385294
MERTENS TRISTAN
Édition papier

EAN : 9782490385294

Paru le : 15 juin 2022

14,00 € 13,27 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782490385294
  • Collection : PRESENT
  • Editeur : Isabelle Sauvag
  • Date Parution : 15 juin 2022
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 80
  • Format : H:150 mm L:120 mm E:5 mm
  • Poids : 67gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Il y a le(s) lieu(x), refuge et seuil au-delà de soi, se tenir « ici », et franchir, parcourir, marcher, fouler : col, chemin, versant ; le paysage : ciel, arbres, lande, neige, pierres ou roche ; le sédiment. Le dehors. Le presque, l’imperceptible, l’aléatoire et le transitoire, l’évanescent. Les animaux, devenus quasi mythologiques, bisons, vieux troupeau, grand mammifère, « chevaux éventrés de la nuit », avec lesquels l’homme partage « une souffrance fraternelle », « pattes et mains », « figures griffures ».
    Il y a l’homme, et le monde qu’il habite : sanatorium, hôpital psychiatrique, station balnéaire, un lampadaire la nuit, ou ces « villes effroyables et fascinantes » dont il s’agirait de se retirer. Et son corps, dans ce dehors, un « corps absent », à la « semence calcinée » (« le bruit de vide / d’où ça vient dans les hommes » ?), et pourtant tout entier dans les sens, la chair, la peau, les lèvres. Les « enfants graves » encore, « les petits tas de l’enfance », des anges qui « craquent sous les pieds ».
    Le premier poème, « et refuge », commence par le mot « terre », isolé, comme on l’annonce d’un bateau à l’approche des côtes. Et elle « se tient possible » mais « mâchoire » aussi bien. C’est qu’il faut faire « des alliances difficiles avec le réel », « cherche[r] une solitude exacte / de passer à l’autre versant / d’étranger en montagne », « chacun descend[ant] dans l’automne // cette manière // de quelque part / juste avant la falaise ».
    C’est qu’« il y a du jeu entre le sol et chacun de nos pas » et « le chemin [est] terrible d’écrire », il faut « trouer la langue » pour tenter d’approcher en mots « les pierres intraduisibles », pour « recueillir nos états d’ombre » afin d’être pleinement au monde. Et formuler l’hypothèse d’« entrer une pierre dans le vent » : « décomposer la détresse bâtir / une demeure » où l’on peut « décou[vrir] encore un visage », « au quotidien de toi » — de réunir « la semence les pommes. le poids / de quelle terre » bien qu’« on entend[e] toujours. le monde et l’arme à feu. »
  • Biographie : Né en 1985, Tristan Mertens est enseignant en histoire de l’art à l’école Saint-Luc de Liège. Si l’on met à part sa participation à deux petits recueils poétiques composés à plusieurs mains sous le nom de Ceylan Bazlen et Bartleby Bazlen, Gauche résistance et Expressions du désert, publiés en 2018 (éd. Chemins et ruines), Lieu l’autre est son premier recueil publié.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.