Litanies de la Sainte Vierge

Symetrie - EAN : 9790231807943
THOMAS AMBROISE
Édition papier

EAN : 9790231807943

Paru le : 1 nov. 2015

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  • EAN13 : 9790231807943
  • Réf. éditeur : SYM-0794-3
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 nov. 2015
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 7
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:2 mm
  • Poids : 55gr
  • Résumé : Compositeur d’opéras avant tout (Mignon, 1866 ; Hamlet, 1867), Ambroise Thomas (1811-1896) laisse une œuvre religieuse se limitant à une quinzaine de compositions dont ­quelques motets, une Messe solennelle (1852) et une Messe de requiem (1833). L’Agnus Dei présenté ici n’est pas répertorié dans le catalogue des œuvres du compositeur contrairement à ce qu’affirme Elisabeth Rogeboz-Malfroy (Voir Élisabeth Rogeboz-Malfroy, Ambroise Thomas, Besançon : Cêtre, 1994, p. 282.) : l’Agnus Dei composé pour ténor et orgue, passé à la vente en 1935 puis en avril et décembre 2013, cet Agnus Dei est a priori extrait d’une Messe de requiem et ne correspond donc pas à la litanie publiée dans le recueil édité par l’abbé Grivet.

    Thomas dramatise sa partition en ne conservant que l’Agnus Dei conclusif du texte des litanies, lequel, composé pour trois voix en si bémol majeur, offre un traitement équilibré des pupitres, soutenus par une partie d’orgue ad libitum bien que parfois indépendante. Les lignes vocales rappellent la carrière lyrique du compositeur par leur caractère expressif et des tournures mélodiques faites de grands intervalles. Le traitement musical de l’Agnus Dei contraste traditionnellement avec celui du Miserere qui est plus dépouillé.

    Le titre attribué à la litanie (« À N.-D. DE PONTIFROY [sic] (Metz) ») fait référence à la ville natale de Thomas, alors annexée à l’Allemagne depuis 1870, ce qui expliquerait la couleur sombre et singulière de la partition. Il fait plus précisément référence, soit à l’abbaye Notre-Dame du Pontiffroy, détruite en 1740, soit à Notre-Dame du Perpétuel-Secours, située à côté de l’église Saint-Clément dans le quartier Pontiffroy.

    François Bertrand,
    sous la direction scientifique de Jean-Christophe Branger et Nicolas Moron
  • Biographie : Né à Metz dans une famille de musiciens, c’est chez ses parents qu’Ambroise Thomas fit ses premières armes. Ses débuts prometteurs furent toutefois assombris par la disparition brutale de son père en 1823. Inscrit au Conservatoire de Paris en 1828, il fut l’élève de Zimmerman (piano), Dourlen (harmonie) et Lesueur (composition) avant d’obtenir un premier prix de Rome en 1832. S’il composa quelques œuvres de musique de chambre pendant son séjour à la villa Médicis, c’est vers la scène qu’il se tourna dès 1837. Après un premier essai favorablement accueilli (La Double Échelle), il entama une irrésistible ascension, accédant à la notoriété avec Le Caïd, Le Songe d’une nuit d’été, Raymond et Le Roman d’Elvire. Mais c’est avec Mignon (1866) et Hamlet (1868) qu’il connut véritablement la gloire, période faste qui n’en marqua pas moins le ralentissement de son activité créatrice au profit d’obligations administratives, notamment au Conservatoire, où il fut successivement professeur de composition (1856) puis directeur (1871). Malgré d’indéniables qualités, ses derniers ouvrages, tels Françoise de Rimini (1882) et le ballet La Tempête (1889), ne renouèrent pas avec les triomphes passés. Compositeur académique par excellence, élu à l’Institut en 1851, Thomas sut associer à un métier très sûr un grand talent de mélodiste et d’orchestrateur. Soucieux de plaire tout en préservant l’héritage français de l’influence germanique, il fit des émules chez bon nombre de ses élèves, parmi lesquels Massenet et Théodore Dubois.
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