Lucien Briet : Aux Pyrénées !

La Ramonda - EAN : 9782916306209

BRIET LUCIEN

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Édition papier

EAN : 9782916306209

Paru le : 20 juin 2017

32,00 € 30,33 €

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Détails

EAN13 : 9782916306209
Réf. éditeur : 415
Editeur : La Ramonda
Date Parution : 20 juin 2017
Disponibilite : Disponible
Barème de remise : NS
Nombre de pages : 262
Format : H:230 mm L:240 mm E:22 mm
Poids : 1.1kg
Interdit de retour : Retour interdit

Résumé

Résumé : Lucien Briet
Voyages sur le versant français des Pyrénées

articles et photographies 1892 - 1906
rassemblés par André Galicia
riet, dès 1890, fait ses premiers pas dans l’escalade en compagnie d’alpinistes confirmés tels Brulle et de Monts. Recevront tour à tour sa visite : le pic de Campbieil, le Pic-Long et la crête de Bounéou en 1895 ; le pic Badet en 1896 ; le pic des Aiguillons (Soum des Salettes) en 1897 ; le Piméné, le pic de Tuquerouye et la crête du Gerbats en 1901 ; le Soum de Sécugnat, le Mail-Arrouy, la crête de Bounéou, le Soum d’Aspé, le couloir de la Clé du curé (1ère ascension) en 1902 ; le pic de Cestrède et le Pic-Long en 1903 ; en 1904, la source de la Cascade par les parois orientales du Cirque, etc. L’ouvrage projeté par Briet n’a jamais vu le jour. Il dût se résoudre à le distiller dans les diverses revues de l’époque. Personne à ce jour n’avait songé à les regrouper. Ce sont ces articles, très documentés et publiés de 1892 à 1906, que nous proposons aujourd’hui à tous ceux qu’intéresse le pyrénéisme. Il était grand temps que la France redonne vie à l’œuvre de cet homme du nord dont les Pyrénées furent la grande aventure. La parution de cet ouvrage arrive à point nommé pour marquer d’une pierre blanche, non seulement le 50e anniversaire de la création du Parc National des Pyrénées (1967), mais également le centenaire de celle du Parque Nacional de Ordesa (1918), pour lequel notre explorateur avait tant milité et œuvré. Sans doute reçoit-il aujourd’hui, de la part de ses compatriotes, l’hommage qu’il aurait aimé obtenir de son vivant.
Biographie : Lucien Briet (Paris 1860 - Charly-sur Marne 1921)
Né à Paris en 1860, Lucien Briet est attiré dès son enfance par l'aventure, les découvertes et les voyages. Doté d'une intelligence remarquable, studieux et ambitieux, il fait de bonnes études secondaires. Pourvu d'une excellente culture, il envisage à vingt ans de vivre de sa plume. C'est après le décès de son père (1887) qu'il envisage de concrétiser ses rêves d'enfant. Optant pour l'exploration, il fait un voyage dans les Pyrénées en 1889, il décide de se consacrer à l'étude du massif calcaire qu'il veut honorer d'un ouvrage. Excellent photographe et narrateur de talent, il ne tarde pas à publier des articles dans les revues spécialisées de l'époque. Sollicité par diverses sociétés pour des conférences-projection, il est invité dans les locaux de la Société Géographique de Paris. où il reçoit un accueil triomphal. Durant quelques années, il cantonne ses recherches sur le versant français, puis il dirige ses pas vers les sierras aragonaises où il laisse libre cours à sa passion pour les espaces vierges. De véritables expéditions, car il emporte avec lui : documents divers, une énorme chambre photographique, son trépied et quatorze douzaines de plaques de verre format 18 x 24. Il parcourt des centaines de kilomètres, cumulant des campagnes de 30 à 70 jours.
Prenant notes après notes, cliché après cliché, il réalise une œuvre colossale car, de retour à Charly, il rédige une multitude de chroniques que les revues spécialisées et périodiques illustrés publient dans leurs colonnes.
Salué en Espagne comme un héros, Lucien Briet met un terme à ses explorations en 1911 après avoir publié une centaine d'articles particulièrement documentés, et impressionné quelque 1600 clichés. La Diputación de Huesca le récompense en éditant dès 1913, sous le titre de « Bellezas del Alto Aragon », un important volume regroupant d'excellents récits de voyage. Le 17 janvier 1916, il va sur ses 56 ans, Briet épouse Marie-Louise Chamblin, sa cadette de vingt-neuf ans. Une fille naît de cette union tardive. Il décède le 4 août 1921, les laissant dans une situation précaire.
Ses meubles et sa bibliothèque sont dispersés par le marteau du commissaire-priseur ; cependant, Louis Le Bondidier, fondateur du Musée Pyrénéen de Lourdes, parvient à sauver ses manuscrits, carnets de carnets de route, albums photographiques, ainsi que les plaques de verre convoitées par un chiffonnier de Charly.
Depuis 1922, une stèle érigée par souscription publique à l'entrée de la vallée d'Ordesa commémore le souvenir du Carlésien.