L’Adorable Belboul (clarinette)

Symetrie - EAN : 9790231808452
,,
Édition papier

EAN : 9790231808452

Paru le : 1 mars 2018

8,00 € 7,58 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9790231808452
  • Réf. éditeur : SYM-0845-2
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 mars 2018
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 10
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:2 mm
  • Poids : 60gr
  • Résumé : Passé à la postérité avec ses opéras, comme Manon (1884), Werther (1892) ou Don Quichotte (1910), Jules Massenet (1842-1912) a également composé au début de sa carrière quatre opérettes, connues jusqu’à présent seulement par leur titre. Après deux essais de jeunesse, L’Écureuil du déshonneur (1858) et Les Deux Boursiers (1859), il compose bien plus tard deux ouvrages en un acte, L’Adorable Belboul (1874) et Bérengère et Anatole (1876). Il ne les fit cependant jamais publier, sans doute pour préserver son image de compositeur sérieux qu’il souhaitait se forger au début de sa carrière.

    Représentée pour la première fois en mars 1874, la partition fut longtemps considérée comme perdue, voire détruite à la demande de son auteur. Myriam Chimènes remet en cause cette double hypothèse après avoir découvert dans la presse l’existence d’une nouvelle représentation, le 27 avril 1903, en présence de Massenet. Les doutes de la musicologue se sont avérés fondés lorsque le manuscrit musical refait surface lors de deux ventes chez Sotheby’s à Londres en 2013 puis en 2014. Ce document exceptionnel constitue une des découvertes majeures dans l’historiographie massenetienne de ces dernières années, car il éclaire un aspect méconnu de la production du compositeur et enrichit notre connaissance d’un répertoire méconnu : l’opéra de salon.

    Assez courte et découpée en un acte, L’Adorable Belboul appartient au genre de l’opérette, voire de l’opéra bouffe, par ses caractéristiques littéraires et musicales. Les dialogues parlés, qui alternent avec des morceaux chantés de facture traditionnelle (« Couplets », etc.), occupent une place importante dans l’œuvre. Les librettistes ont en outre recours aux stichomythies – dialogues où les personnages échangent des répliques courtes et versifiées – qui abondent dans les scènes comiques.

    L’Adorable Belboul est une œuvre à part dans la production de Massenet, le compositeur offrant avec cet ouvrage une parodie de turquerie, conçue avec des moyens très simples mais non dénuée de qualités. Massenet s’investit d’ailleurs sérieusement dans la composition de son ouvrage : il s’approprie véritablement le livret qu’il n’hésite pas à modifier pour lui faire gagner en théâtralité. De même, les morceaux chantés, finement écrits et constamment bien harmonisés, dénotent une connaissance subtile du répertoire de l’opéra-comique.
    Synopsis

    Sidi-Toupi, un jeune derviche tourneur, tombe amoureux de la belle Zai-Za, dont le père, le riche marchand Ali-Bazar, tient à marier d’abord sa première fille, Belboul, moins bien dotée par la nature. Les 11 scènes déroulent le stratagème mené par Fatime, la servante complice, pour faire épouser Belboul à la place de sa maîtresse.
  • Biographie : Né à côté de Saint-Étienne dans une famille très nombreuse, Massenet reçoit ses premières leçons de sa mère, bonne pianiste. Il entre au Conservatoire de Paris à l’âge de 11 ans et effectue ses études auprès de maîtres tels que Bazin, Reber et Ambroise Thomas. Il obtient le premier grand prix de Rome en 1863 et part pour la « ville éternelle » où il fera la connaissance de Liszt. De retour à Paris, il livre à la scène son premier ouvrage (La Grand’ Tante, 1867) à 25 ans et entame une carrière de compositeur – essentiellement mais non exclusivement – lyrique qui ne connaîtra pratiquement que des succès. Plus d’une vingtaine d’opéras vont suivre jusqu’à sa mort (plusieurs ouvrages seront d’ailleurs présentés à titre posthume), témoignant à la fois d’une grande force de travail et d’une inépuisable inspiration : Le Roi de Lahore (1877), Manon (1884), Le Cid (1885), Le Mage (1891), Werther (1892) sans doute le plus célèbre de tous, Thaïs (1894), Cendrillon (1901), Don Quichotte (1910)… Il absorbe et fait siennes – ce qui lui a été parfois reproché – les influences des écoles étrangères : allemande avec Wagner, italienne avec les véristes. Orchestrateur hors pair, très attentif à la mise en musique de la langue française, il est le musicien qui dépeint le mieux le mystère et la sensualité de la femme, tant à l’église (voir ses trois « légendes sacrées » ou « mystères » : La Vierge, Ève, Marie-Madeleine) qu’au théâtre (beaucoup de ses opéras portent en effet des noms de femmes). Nommé professeur de composition au Conservatoire en 1878, il occupera ce poste pendant 18 années et aura ainsi une influence considérable sur toute une génération de musiciens au nombre desquels on trouve Gustave Charpentier, Gabriel Pierné et Reynaldo Hahn.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.