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L’Album de Poil de Carotte
Symetrie - EAN : 9790231804331
Édition papier
EAN : 9790231804331
Paru le : 1 déc. 2009
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- EAN13 : 9790231804331
- Réf. éditeur : SYM-0433-1
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 déc. 2009
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 26
- Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
- Poids : 97gr
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Résumé :
Quelques mots sur Poil de Carotte ; quelques mots pour dire, à voix basse, à quel point cet enfant m’est étranger. Pour ma part, j’ai eu la chance d’une enfance heureuse, dont le regret incessant et toujours grandissant a rempli mes poèmes, mes proses, mes musiques. L’enfant dans lequel je me reconnais, c’est celui de Georges Schehadé, tapi « derrière les roses », et qui, s’il a parfois « les yeux tourmentés », garde son amour et sa confiance à « la maison fidèle » ; c’est celui de Léon-Paul Fargue, qui n’oubliera plus le « jardin de jadis, veilleuse parfumée ». Non, je n’ai rien de commun avec Poil de Carotte, je ne suis même pas sûr de l’aimer. Peut-on l’aimer, d’ailleurs ? Il est lui-même « affreux, sale et méchant », comme dit l’autre. Et cependant, c’est le portrait d’une telle détresse, que j’en ai été hanté, malgré moi, pendant plusieurs années. Je ne voulais pas m’apitoyer plus que l’auteur lui-même. Je craignais ce mélange de douleur et d’ironie, composé volatil, que la musique pouvait détruire. Je redoutais plus que tout le terrible « maman » qui achève le livre, à l’opposé du « maman » final de L’Enfant et les sortilèges, et qui fait mesurer tout ce qui sépare ces deux enfants ; l’un, pardonné, pacifié, réconcilié, rentre dans le cercle familial et la communauté, rentre dans l’humaine et naturelle tendresse ; l’autre en est à jamais exclu. J’ai donc composé ce petit cycle par sursauts, par vagues successives, entre 1986 et 1990. Je l’ai revu et corrigé en 2006, pour l’offrir à Florence Katz, qui l’a créé au Festival de Nancy.
Guy Sacre
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Biographie :
Compositeur français, né en 1948, Guy Sacre n’appartient à aucune école et ne suit aucune mode. Son attachement indéfectible à la tonalité ne lui enlève ni sa liberté, ni sa désinvolture, aiguisé qu’il est par son goût pour la bitonalité et les échelles modales. Sa musique, d’une grande économie de temps et d’espace, joue sur le paradoxe entre un mélodisme simple, apparenté à l’univers de la comptine, et une écriture harmonique élaborée, inventive, éminemment personnelle.
Les domaines de prédilection de cet amoureux de la petite forme sont le piano et la mélodie. Son catalogue pianistique comprend une vingtaine de partitions : du piano sans graisse et sans préoccupation virtuose, exalté pour son timbre, ses vibrations, son pouvoir de chanter (deux disques compacts Timpani, 1995 et 2009). Ses mélodies, à ce jour plus de cent vingt, convoquent des écrivains aussi différents que Verlaine, Apollinaire ou Supervielle, Claudel ou Tardieu, Max Jacob ou Jules Renard, Fargue, Schehadé ou Cocteau (auquel il a consacré un essai, Cocteau poète du sommeil). Poète lui-même, et récitant, Guy Sacre est attentif aux moindres inflexions du texte qu’il met en musique, s’efforçant de le recréer sans en dissiper l’émoi natif (deux disques compacts Timpani, 2000 et 2015). Dans l’un et l’autre domaine, il est fidèle à quelques thèmes : l’enfance, la mémoire, la joie fragile de l’instant, mais aussi l’exercice de la solitude et la pensée de la mort.
Par ailleurs, déchiffreur impénitent et passionné, Guy Sacre a résumé sa connaissance intime du répertoire pianistique dans les 3 000 pages de La Musique de piano (Robert Laffont, collection Bouquins, 1998), devenu un ouvrage de référence.