L’Apesanteur dansée ou le corps dansant glorieux - Tome 4

Echappee Belle - EAN : 9782491991289
COLETTE-FOLLIOT V.
Édition papier

EAN : 9782491991289

Paru le : 1 janv. 2025

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  • EAN13 : 9782491991289
  • Collection : POINTE
  • Editeur : Echappee Belle
  • Date Parution : 1 janv. 2025
  • Disponibilite : Disponible
  • Nombre de pages : 228
  • Format : H:150 mm L:200 mm
  • Poids : 501gr
  • Résumé : Pour une esquisse du concept de corps-esprit au risque des arts du mouvement, ce livre présente une sémiologie du spectacle vivant théâtre-musique-danse. L'auteure Valérie Colette-Folliot y réunit ses conférences prononcées au conservatoire de Rouen en 2023-2024, adjoignant à son opus deux contributions, l'une d'Aurélie Allain et l'autre de Myriam Morvan, pour la qualité et l'enjeu pédagogique de l'ouvrage collectif à caractère didactique et expérimental ainsi que décidé, en 2015, lors de l'attribution d'une bourse d'écriture à Valérie Folliot par le centre chorégraphique national de Caen en Normandie, direction Alban Richard. La question générique de l’être-là rêvé/imaginé, dansé/dansant, joué, mis en scène, exécuté, éprouvé est ici appréhendée tout spécifiquement, en l’occurrence sous l’angle transversal des écritures dramaturgiques et sapientiales. Au feu d'une musique dans l'harmonie des sphères, L'épaisseur du geste tome 4 de L'Apesanteur dansée ou le Corps dansant glorieux examine la portée, la visée, l'envergure du jeu des acteurs comédiens, musiciens, danseurs, au risque de la présence scénique qui fait le charme et l'aura des productions. Ainsi est abordée au fil du temps et à travers les âges, la représentation théâtrale, scénique et spectaculaire, qui se voit traverser les périodes historiques et les époques esthétiques ayant fait du théâtre occidental ce qu'il est, au cœur de l'histoire. En plongeant ses racines dans la fabrique de l'homme occidental, d'après ledit concept de Pierre Legendre, la conscience du corps s'aiguise via la phénoménologie que les artistes de scène explorent dans l'être-au-monde, engageant avec eux dans l'aventure sémiologique les spectateurs, d'où s'ensuit la valeur ontologique du Je dépeint tel un bas-relief sculpté par le mouvement orchestique du cœur, les gestes portés de l'intérieur par la puissance du désir et le pouvoir des images. Introduction à la condition divino-humaine qu'offrent de vivre l'imaginaire et la fantasmagorie du jeu masqué au travers des travestis, types et archétypes ; ceux-ci ramenant la personne en question aux menus plaisirs en tant que tels, divertissement mais transfiguration, illuminations multiples et diverses correspondances de la persona réelle, imaginaire, symbolique, sachant entretenir des liens étroits avec le signe de l'humain ; ce qui revient à se mesurer in fine aux feux de la rampe soit la vie et la mort de l'allégorie personnifiée dans l'envol même d'Icare. Se faisant jour, l'extase ou la jouissance prennent part dès lors que le moment se fait plus grand que soi, littéralement magistral, motif poétique et thème récurrent comme une obsession, un leitmotiv. Surgissant du tréfonds, un je ne sais quoi ou presque rien fait se muter l'ouvrage en œuvre d'art, le moment en monument se permutant parce que chefs-d’œuvre s'avèrent lesdites pièces en transmutation. Pure œuvre de l’esprit ; l'ouvrage devenu à lui-même immanence-transcendance, le sensible et l'intime opèrent de conserve dans l'immatérialité de l'âme, l'art de la représentation développant sa roue à la lisière de la pesanteur et ses lumières justement visitées avec soin, et goût, sous le poids de la passion s'accusant à l'extrême, le fait de n'être autre, tout autre, encore et encore ni toujours à l'effigie sur les planches et à l'écran. Mais, observons maintenant combien la beauté du geste ravive les couleurs de l'arc-en-ciel dans le sentiment d'amour accentuant l'impression d'être présent à soi, vivant, sensible soit tout simplement là, à l'écoute. Car, disait le poète : "un coup de dés jamais n'abolira le hasard" (Mallarmé). L'épaisseur des choses faisant les jeux, le geste mène la danse comme par devers soi, les uns et les autres…
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