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L’Oreille musicale
Pro Musica Evil - EAN : 9782940480241
Édition papier
EAN : 9782940480241
Paru le : 1 janv. 1985
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- EAN13 : 9782940480241
- Réf. éditeur : PROMUS-24-1
- Editeur : Pro Musica Evil
- Date Parution : 1 janv. 1985
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 160
- Format : H:240 mm L:160 mm E:12 mm
- Poids : 295gr
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Résumé :
Edgar Willems inscrit d’emblée son propos dans un mouvement, dans la continuation d’un élan éducatif puissamment renouvelé au xixe – xxe siècle, par de fortes personnalités philosophiques, psychologiques, médicales ou artistiques, toutes aussi audacieuses que visionnaires. Pour l’éducation musicale, Edgar Willems se pose en continuateur d’Émile Jaques-Dalcroze, en contributeur reconnaissant vers ceux qui l’ont précédé.
Ouvrage révolutionnaire ? Quand on le feuillette, que l’on regarde les planches finales, on pense plutôt à de charmantes bandes dessinées des années Gédéon !
Et pourtant cet ouvrage reste un outil de révolution, de mise en mouvement, de mise en action, de stimulation créative et ce, par deux paramètres principalement : son langage simple, clair, imagé, la description honnête de ses observations, de ses essais, de ses impasses, et le tout avec finesse psychologique et vie débordante, d’une part ; et d’autre part son extrême ordre, sa précision en terme de progression, le détail des principes à pratiquer, la description des exemples de mise en œuvre, sans jamais se mettre à la place du lecteur-professeur auquel il reviendra de créer sa forme de transmission, avec souplesse et liberté d’action, simplement un peu plus éclairée par la lecture d’un tel ouvrage. -
Biographie :
Né à Lanaken en Flandres, au bord de la Meuse, Edgar Willems suivit tout d’abord les traces de son père en devenant tout à la fois instituteur, chef de chœur et de fanfare. S’orientant ensuite vers la peinture et la marqueterie, il découvre la musique symphonique à Bruxelles pendant la Première Guerre mondiale. Autodidacte, il improvise et compose, médite et réfléchit. Il mène une vie humble de musicien itinérant jusqu’en 1925, quand il rencontre à Nice le cercle constitué autour de Raymond Duncan, poète artiste et artisan, avec lequel il reste quelques années.
Sa formation musicale est née de rencontres successives, en Suisse, avec Lydie Malan, fondatrice et chef du chœur le Motet de Genève ; avec Émile Jacques-Dalcroze, pionnier de la rénovation de l’éducation musicale, et enfin avec Ernest Ansermet, initiateur de la vie symphonique suisse. Il étudie au conservatoire de Genève malgré son arrivée à 35 ans dans cette institution. Il y enseigne bientôt, puis dispense ses cours de plus en plus largement et crée ainsi un mouvement qui devient international. Ses collaborateurs les plus célèbres sont le pianiste Jacques Chapuis, élève de Dinu Lipati, et le professeur Valentino Ragni. Il compte parmi ses amis César Geoffray, le fondateur du mouvement choral A cœur joie.
« Edgar Willems. Plus que le créateur d’une méthode dans le strict domaine de l’éducation musicale, un philosophe qui avait une conception globale de l’existence. Après l’avoir connu, si l’on a été imprégné de sa pensée, on ne peut plus vivre comme avant. Tout acquiert un sens nouveau dans la vie de tous les jours.
Edgar Willems. Un humaniste qui aimait parfois vivre loin de l’humanité pour pouvoir lui donner davantage ; un être humain dont la véritable raison d’exister consistait à approfondir sans cesse le contenu de son message, fruit de ses réflexions personnelles si riches et si profondes. Il savait qu’il avait entrevu quelque chose d’essentiel, d’éternel. Les principes qu’il défendait n’étaient en tout cas pas des théories plus ou moins stériles. Sa vision cosmique du monde, de l’être humain et de l’art allait beaucoup plus loin ; il avait, en quelque sorte, pu accéder à la connaissance d’une partie des mystères de la création de l’univers. Sa prodigieuse intuition l’avait mis sur la voie de cette connaissance ; son intelligence et son travail de cinquante ans de recherches lui ont, petit à petit, apporté la certitude que ses idées étaient fondées sur des réalités très profondes, même si elles échappaient à la seule analyse de n’importe quel raisonnement humain. »