Main Basse sur les fromages AOP

Erick Bonnier - EAN : 9782367600772
COLLECTIF
Édition papier

EAN : 9782367600772

Paru le : 23 févr. 2017

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  • EAN13 : 9782367600772
  • Réf. éditeur : 978236760077
  • Collection : NOURRITURES
  • Editeur : Erick Bonnier
  • Date Parution : 23 févr. 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 192
  • Format : H:191 mm L:146 mm E:27 mm
  • Poids : 406gr
  • Résumé : ~dans le pré carré des fromages d'appellation d'origine, les groupes industriels jouent la course en tête. On les
    appelle les envahisseurs. À ce jour, 38 fromages d'appellation d'origine protégée (AOP) sur 45 sont sous la coupe des
    géants laitiers avec un scénario gagnant : contrôle de la collecte de lait, développement de la filière à leur profit, prise du
    pouvoir sur les organes de décision et appauvrissement de la production indépendante en assoiffant les petits concurrents
    locaux.

    ~dès 1978, Lactalis ouvre le bal sur le terrain des fromages AOP, porteurs d'image et juteux en subventions
    publiques. Camembert, puis Roquefort, la liste s'allonge et fait des émules. d'autres industriels y prennent goût (Savencia,
    ex-Bongrain, Soddial). Loin de s'en inquiéter, la France, pourtant pionnière du concept d'appellation, leur donne les clés
    du terroir, trahissant là l'esprit même de ce qu'elle avait créé. Laxisme, naïveté ou complicité, le constat est là.
    La domination industrielle dans les AOP sous couvert de les développer, a entrainé l'uniformisation du goût, la
    perte de la biodiversité, la baisse de la qualité, parfois même la mise en danger de l'appellation elle-même. Comble du comble
    : mettre un pied dans l'appellation leur permet de siéger dans les institutions publiques en charge des appellations, leur
    offrant toute latitude pour favoriser leurs intérêts. Ils s'infiltrent aussi dans les syndicats professionnels et organismes de
    formation pour y financer des événements, prix, voyages et concours.
    La dernière prise de guerre de Lactalis en territoire normand, avec le rachat de l'un des derniers fabricants de
    camembert au lait cru AOP, place le géant laitier dans une position de quasi monopole, sans que l'Autorité de la concurrence
    n'ait levé le petit doigt. Le groupe industriel a privatisé l'AOP ! d'autres grands noms du fromage sont menacés
    (Cantal – Roquefort – Ossau Iraty – Banon – Maroilles – Époisses) de voir leur label se vider de sa substance, alors que
    des fermiers bataillent pour continuer à fabriquer de grands fromages et donner au terroir ses lettres de noblesse, sans aide,
    sans label, sans subvention. C'est eux qui mériteraient d'être dans la lumière.
    Après La Vache qui pleure (Nouveau Monde 2016) et France ton fromage fout le camp (Michel Lafon 2012), véronique
    Richez-Lerouge nous emmène dans un document richement étayé aux quatre coins de la France à la rencontre des producteurs
    et acteurs de la filière laitière. Sujet tabou...

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