Mais qui est Gwenn ?

Atramenta - EAN : 9789523907782
Sylvio Moro
Édition papier

EAN : 9789523907782

Paru le : 2 oct. 2024

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  • EAN13 : 9789523907782
  • Réf. éditeur : 6373882
  • Collection : LITTERATURE
  • Editeur : Atramenta
  • Date Parution : 2 oct. 2024
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 210
  • Format : H:203 mm L:127 mm
  • Poids : 234gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : 8 juin 1971, 7 h 15. Le camion-citerne des Laiteries réunies était sorti de l'entrepôt et roulait sur la nationale 24 en direction de Rennes. C'était une belle journée qui s'installait. L'air était parfumé d'odeurs florales et de terre fraîchement retournée. 8 h, au lieu-dit « Passavant ». Là où la route en dos d'âne était toute droite et bordée d'arbres alignés, un camion-citerne des Laiteries réunies zigzaguait sur les deux voies. Le chauffeur tenait son volant d'une main et, de l'autre, il cherchait ses allumettes tombées entre les deux sièges. À la radio, Henri Salvador chantait « Faut rigoler, faut rigoler, avant que le ciel nous tombe sur la tête ». 8 h 06. En plein en face de la voiture, sur la voie de droite, surgit le monstre d'acier. Le choc fut inévitable, violent, brutal. Le camion des Laiteries réunies, en poussant la voiture, percuta un orme du bord de route, esclaffant comme une mouche le petit véhicule. Arrêté net, le camion se renversa dans le talus, déversant par giclées des litres de lait qui rosissaient. Le lait et le sang ont la particularité commune de coaguler. Ces deux substances se mélangeaient, donnant une masse gélatineuse qui faisait penser à du yaourt à la fraise. La radio du camion fonctionnait : « Faut rigoler, faut rigoler, avant que le ciel nous tombe sur la tête. » Des véhicules s'étaient arrêtés pour prêter secours, d'autres avaient continué pour trouver de quoi appeler les urgences. 10 h. Le constat était sinistre. Trois morts, Maximilien et Madeleine Marais et le chauffeur, tous trois tués sur le coup. L'avant de la voiture était replié en accordéon et le coffre avait pris la place des sièges arrière, c'est de là que parvenaient des pleurs couverts par la chanson d'Henri Salvador : « Faut rigoler, avant que le ciel nous tombe sur la tête. » Tandis que le lait se déversait et rougissait, les pompiers munis de pinces-monseigneur dégageaient du tas de ferraille un siège d'enfant retourné à l'envers dans un espace de soixante par quarante centimètres. Ce camion transportait huit tonnes de lait et le chauffard deux grammes et demi d'alcool dans le sang.
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