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Marine Le Pen, notre faute. Essai sur le délitement républicain
EAN : 9782841867448
Paru le : 12 juin 2014
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- EAN13 : 9782841867448
- Réf. éditeur : 582851
- Editeur : Michalon
- Date Parution : 12 juin 2014
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 191
- Format : H:203 mm L:134 mm E:17 mm
- Poids : 218gr
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Résumé :
Elle fascine la presse, contamine la droite et tétanise la gauche. En quelques années, tout a été écrit ou presque sur Marine Le Pen : la " dédiabolisation ", ses réseaux, son nouveau discours et son programme caché, tout a été analysé, décrypté, dénoncé. De quoi Marine Le Pen est elle le nom ?
Elle fascine la presse, contamine la droite et tétanise la gauche. En quelques années, tout a été écrit ou presque sur Marine Le Pen : la " dédiabolisation ", ses réseaux, son nouveau discours et son programme caché, tout a été analysé, décrypté, dénoncé.
Pourtant un constat cruel s'impose : les partis républicains ont été incapables depuis 30 ans de réduire la progression du Front national qui triomphe aujourd'hui. Ni l'antiracisme festif de SOS Racisme ni le braconnage sarkozyste sur les terres lepénistes ne l'ont empêché de devenir une force politique centrale, régulièrement au delà des 15% aux élections.
Les mêmes partis républicains ont toujours refusé toute introspection, toute autocritique, sur leur responsabilité dans la montée du Front national, qu'ils imputent à la crise économique et à la détresse sociale. Et si Marine Le Pen, certes dangereuse, était le symptôme d'une crise beaucoup plus profonde contre laquelle les partis traditionnels ont refusé d'agir: le délitement républicain, dont l'extrême-droite se nourrit ?
Les 4 grands piliers de la République sont minés. L'Ecole, la méritocratie, l'ascension sociale, n'ont pas résisté à la ségrégation sociale qui alimente les frustrations et la détestation d'élites qui se reproduisent sans partage. L'Etat-providence et la redistribution subissent les assauts des ultralibéraux depuis les années 1980 et le discours sur l'assistanat a battu en brèche l'attachement national à la fraternité et à la solidarité. L'intégration et la laïcité sont quotidiennement remises en question par la montée des communautarismes mais aussi par la banalisation des discours racistes jusqu'au plus haut niveau de la société. Et évidemment la vie politique est sclérosée, sans parité ni diversité, verrouillée par des professionnels qui se lamentent de voir les jeunes et les ouvriers se tourner vers le FN mais ne leur donnent pas la place qu'ils méritent dans la démocratie française.
Il ne suffit plus de pointer le risque, réel, que représente le Front National, il est temps de répondre à la crise de valeurs que notre pays traverse. Le temps d'un grand tournant social-républicain est venu.