Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Maurice Scève ou l'emblème de la perfection enchevêtrée
Belin Education - EAN : 9782130606895
Édition papier
EAN : 9782130606895
Paru le : 18 déc. 2012
26,00 €
24,64 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782130606895
- Réf. éditeur : 301897
- Collection : CNED
- Editeur : Belin Education
- Date Parution : 18 déc. 2012
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 304
- Format : H:200 mm L:146 mm E:22 mm
- Poids : 390gr
- Résumé : Lyon, carrefour économique et culturel dès l'Antiquité et le Moyen Âge, est à l'époque des guerres d'Italie (1494-1559) un relais important pour l'épanouissement de la Renaissance française dans sa richesse littéraire et artistique. Les sciences et la philosophie se mêlent alors aux fêtes et jeux urbains, à l'architecture, à l'archéologie, aux techniques d'édition et d'illustration pour créer des chefs-d'oeuvre insoupçonnés : en poésie amoureuse, voici la Délie de Maurice Scève.Tourmentés, lunatiques, méditatifs et soudain bienheureux, puis cédant de nouveau à l'égarement, les vers de Maurice Scève, véritable « prince » de la Renaissance lyonnaise aux dates incertaines (1501-1563 ?), dessinent une perfection qu'on dirait enchevêtrée dans l'inspiration qui la suscite. Du coup de foudre amoureux qui le paralyse au premier regard, le poète ne sort plus jamais : il reste embarrassé, « mal caut », en « pensée obscure », en « haut désir de douce piperie », et dit la complexité tortueuse et délectable de son agitation d'esprit.Le surnom de Délie, donné par Maurice Scève à la poétesse Pernette du Guillet, désigne la muse du poète lyonnais. Délie objet de plus haute vertu (1544), premier recueil français composé pour mieux s'en distancier sur le modèle du Canzoniere de Pétrarque, présente un ensemble de 449 dizains de décasyllabes - parfaite quadrature - ponctués toutes les neuf pièces d'emblèmes qui donnent un rythme, une dimension d'échappée fugitive et une portée symbolique à la quête amoureuse. Telle est la perfection enchevêtrée qui, avant Ronsard, Du Bellay et l'ensemble de la génération de la Pléiade qu'elle va influencer, s'offre à l'analyse.