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Mémoires du marquis de Bouillé
EAN : 9782494653122
Édition papier
EAN : 9782494653122
Paru le : 17 févr. 2023
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- EAN13 : 9782494653122
- Réf. éditeur : 6
- Collection : MEMOIRES
- Date Parution : 17 févr. 2023
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 270
- Format : H:17 mm L:254 mm E:178 mm
- Poids : 600gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Héros de la guerre d'indépendance des États-Unis, général en chef de l'armée de la Meuse en 1790, le marquis de Bouillé est connu pour avoir organisé la fuite du roi à Montmédy, qui a échoué à Varennes. Ses Mémoires, couvrant toute sa carrière militaire, sont un document de référence pour les historiens. François-Claude-Amour du Chariol, marquis de Bouillé, est né en 1739 au château de Cluzel, en Auvergne. Dès 14 ans, il sert dans l’armée comme cadet, puis grenadier et mousquetaire noir. Ses actions d’éclat et sa bravoure, en particulier pendant la guerre de Sept-Ans, favorisent son avancement : il est colonel dans le régiment Royal-Dragons à 21 ans. En 1768, à 28 ans, il est nommé gouverneur de la Guadeloupe, puis en 1777 gouverneur général des Îles du Vent, lorsqu’éclate en 1778 la Guerre d’Indépendance des États-Unis : c’est l’occasion pour Bouillé de donner à la France ses premiers succès en Amérique. Il multiplie les faits d’armes et prends plusieurs îles et forteresses aux Britanniques, malgré un rapport de forces souvent défavorable. La paix lui donne l’occasion de revenir en France en 1783 où il visite plusieurs pays d’Europe. Membre de l’assemblée des notables en 1788, il est nommé gouverneur des Trois-Évêchés par le roi en 1789, puis de l’Alsace, la Lorraine et la Franche-Comté, et enfin en 1790, est nommé général en chef de l’armée de l’Est. Fidèle au roi, il maintient l’ordre dans ses troupes et organise en 1791, à sa demande, la fuite du roi à Montmedy. Mais celui-ci est arrêté à Varennes, et Bouillé devra fuir à Coblence.
- Biographie : François Claude Amour du Chariol, marquis de Bouillé, né le 19 novembre 1739 dans le château du Cluzel à Saint-Eble en Auvergne et mort le 14 novembre 1800 à Londres, est un général français du XVIIIe siècle. Le 5 novembre 1761, il est colonel du régiment de Bouillé qui prend le titre, en 1762, de régiment de Vexin. Au mois d'août 1765, il s'embarque avec son régiment pour les Antilles. Gouvernorat des colonies françaises des îles du vent. Il est nommé en 1768, gouverneur de la Guadeloupe, brigadier le 3 janvier 1770, maréchal de camp et gouverneur de la Martinique et de Sainte-Lucie le 26 février 1777, avant de devenir gouverneur général des colonies françaises des îles du Vent de juillet 1777 à avril 1783. Il combat aux Antilles pendant la guerre d'indépendance des États-Unis, et enlève plusieurs îles aux Britanniques, comme la prise de la Dominique en 1778. En 1781, il prend notamment le commandement de la flotte française du comte de Grasse, lors de la prise de Tobago. Il est nommé lieutenant général en 1782. Revenu en France en 1783, il voyage en Europe, Grande-Bretagne, Hollande et en Allemagne. Membre de l'Assemblée des notables de 1787 à 1788, il y défend les privilèges. Royaliste sous la Révolution française. En 1789, il est nommé gouverneur des Trois-Évêchés (Toul, Metz et Verdun), puis de l'Alsace, de la Lorraine et de la Franche-Comté. Nommé en 1790 général en chef de l'armée de Meuse, Sarre-et-Moselle, il fit respecter la discipline à Metz et à Nancy par des actes de vigueur : il réprime sévèrement la mutinerie de la garnison de Nancy, le 31 août 1790 (33 condamnations à mort, 41 aux galères), fait pour lequel l'Assemblée, sur proposition de Mirabeau, vote un décret pour le féliciter1. Les patriotes le détestant, la famille royale le charge d'organiser sa fuite le 20 juin 1791. En cas de succès le Roi prévoyait de lui remettre le grade de maréchal de France, mais les dispositions pratiques qu'il prend contribuent en partie à l'arrestation de Louis XVI à Varennes-en-Argonne. Le marquis François-Claude-Amour de Bouillé émigre et se réfugie à Coblence. Il fait des démarches auprès des différentes cours pour obtenir la délivrance du Roi, enjoignant aux puissances étrangères de combattre la France, en opposition totale aux instructions de Louis XVI, qui redoute la guerre civile. Il eut, sur ce point, des conférences avec le roi Gustave III de Suède à Aix-la-Chapelle, et lui fit part de ses projets. Il fut dans l'armée de Louis-Joseph de Bourbon, prince de Condé, en 1792, puis voyant ses efforts inutiles, se retira en Grande-Bretagne où il mourut le 14 novembre 1800. Il est d'abord enterré au vieux cimetière de Saint-Pancras à Londres, puis au cimetière de Montmartre2, où sa dépouille est rapatriée en 1866.