Mio Dolce Amore

Bonaparte a vingt-six ans. Il vient d'être nommé à la tête de l'armée d'Italie. Une armée en haillons à laquelle il manque des chaussures, du pain, du vin, des munitions. Il arrive à Nice le 26 mars 1796, trois jours après son mariage avec Joséphine de Beauharnais. Il ne connaît rien à l'amour, elle en détient les moindres secrets. Il l'aime à la folie, elle... si peu.

La campagne d'Italie va durer deux mois. Deux mois pendant lesquels Bonaparte va de victoire en victoire, bousculant les Autrichiens, écrasant les Piémontais. En quelques jours, il galvanise son armée et lui rend son honneur. Petit, malingre, le teint cireux, le jeune général corse connaît enfin la gloire. L'homme le plus heureux du monde ? Non, car Joséphine ne répond pas à ses lettres enflammées. Et c'est elle, « Mio dolce amore », et elle seule qu'il veut conquérir...

Fresque flamboyante de la première campagne d'Italie, le roman de Raoul Mille est le portrait inédit et bouleversant d'un Bonaparte amoureux. Avec une énergie digne de son héros, dont il mêle les lettres d'amour à l'épopée fulgurante, l'auteur du Paradis des Tempêtes raconte l'histoire d'une passion, et nous livre sans doute son roman le plus personnel. 

Né en 1941, Raoul Mille était romancier, chroniqueur radio, chroniqueur (notamment pour France 3) et journaliste au quotidien Nice-Matin. Très impliqué en politique, il était également membre du conseil municipal de la ville de Nice depuis 2008, chargé de la culture en tant que subdélégué à la Culture, à la Littérature, à la Lutte contre l'Illettrisme et à l'Histoire. Raoul Mille a obtenu le Prix Interallié en 1987 pour Les Amants du Paradis, le Prix Paul Léautaud en 1993 pour Père et Mère. Il a également été lauréat du Prix Baie des Anges en 1997 pour Le Paradis des Tempêtes et du Prix de soutien à la création littéraire décerné par l'Académie Française en 2005 pour Marie Bashkirtseff (tous les deux publiés aux Éditions Albin Michel).