MIROIRS DE L'IDENTITE

Cerf - EAN : 9782204088299
MARQUET JEAN-FRANCOI
Édition papier

EAN : 9782204088299

Paru le : 5 févr. 2009

41,00 € 38,86 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782204088299
  • Réf. éditeur : 775317
  • Collection : NUIT SURVEILLEE
  • Editeur : Cerf
  • Date Parution : 5 févr. 2009
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 370
  • Format : H:214 mm L:135 mm E:31 mm
  • Poids : 470gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Depuis toujours, l'homme est en quête d'un miroir dans lequel il pourrait trouver, enfin ramassée et comprise, l'image de sa propre identité éparse. L'élément d'une telle recherche, il le trouve dans le langage, et avant tout dans deux formes privilégiées de celui-ci : la philosophie et la littérature la première cherchant à tout enclore dans un seul concept, et la seconde dans une forme unique. Mais, dans ses manifestations les plus hautes, chacune de ces deux tentatives reste secrètement hantée par l'autre, comme tentent de le montrer, à propos de la littérature, les essais ici réunis. On pourra trouver différentes versions de cette image récapitulatrice dans laquelle se condensent, pour l'homme, non seulement ce qu'il est, mais plus généralement (ou plus singulièrement ?) ce qui est. Elle pourra être l'image d'une chose, d'un infiniment petit résumant tout — la terre de l'alchimiste (cet écrivain involontaire, mais absolu), le « point » de Pascal, l'« atome séminal » de Diderot ou de Hugo. Elle pourra être aussi l'image d'un acte sacré — soit bénéfique, soit transgressif — d'une fête liturgique dont Wagner, Mallarmé, Proust tenteraient de fixer le rituel, alors que Barbey ou Gracq y maintiendront l'obsession fasciné du sacrilège. Elle pourra enfin mettre en présence de « quelqu'un », d'une individualité souveraine qui est simultanément toutes les autres et dont on peut donc dire qu'elle est divine : l'Homme-Dieu de Hölderlin et Kierkegaard, apparemment si étrangers l'un à l'autre, l'Ange de Rilke. Dans ce dernier type d'exemples, ce n'est du reste plus à une image que le lecteur a affaire, mais au miroir lui-même devant lequel (et dans lequel) il se trouve traduit et où il rencontre la mesure de son destin comme l'assignation de sa tâche. De ces miroirs — beaucoup sont aujourd'hui brisés — les images évanouies, les fêtes éteintes. Ce recueil est un hommage modeste, mais nostalgique, aux minutieux microcosmes dans lesquels une humanité plus ambitieuse avait essayé — peut-être avec succès — de cerner son énigme.

    --

    Man has always been in search of a mirror in which he might contemplate a unified, comprehensible image of his own fragmented identity. The means of his search is language, especially the two privileged forms of expression that are philosophy and literature the former seeking to contain everything in a single concept, the latter in a unique one. However, in their highest forms, each one of these endeavours remains secretly haunted by the other, as the essays assembled here show as regards literature. We could find different versions of that all-encompassing image which condenses, for man, not only what he is, but more generally (or more uniquely?) what is. It could represent a thing, an infinitely small, all-resuming entity - the earth of the alchemist (that involuntary but absolute writer) the ‘point' of Pascal the ‘seminal atom' of Diderot or Hugo. It might also be the image of a sacred deed - beneficial or transgressive - of a liturgical celebration whose ritual has been forged by Wagner, Mallarmé and Proust, while Barbey or Gracq assure the presence of the spellbound obsession of sacrilege. It might also assure the presence of ‘someone', a sovereign individuality who is simultaneously all others and who consequently can be termed divine: such as the Man-God of Hölderlin and Kierkegaard, apparently so distant from one another, or Rilke's Angel. In this last type of example, the reader is no longer dealing with an image, but with the mirror itself, in front of which (and in which) he finds himself transcribed and wherein he encounters the measure of his destiny as an assignation of his task. In these mirrors - many of them broken today - the images are faded, the celebrations are over. This book is a humble yet nostalgic homage to the tiny microcosms in which a more ambitious humanity once attempted - perhaps successfully - to define its own enigma.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.