Missa cortilla super fa re ut fa sol la

Symetrie - EAN : 9790231808070
MORALES CRISTOBAL DE
Édition papier

EAN : 9790231808070

Paru le : 1 avr. 2016

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  • EAN13 : 9790231808070
  • Réf. éditeur : SYM-0807-0
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 avr. 2016
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 38
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:5 mm
  • Poids : 140gr
  • Résumé : L’importance que Cristóbal de Morales donnait à la composition de messes est bien connue, même si, paradoxalement, il s’agit de son répertoire le moins interprété. Bien que la plupart de ce répertoire ait été imprimé, quelques exemples de messes manuscrites subsistent, dont celle connue comme « missa cortilla » (messe courte), que l’on retrouve parmi les œuvres de Morales copiées sur le manuscrit 5 de la cathédrale de Valladolid.

    Cette messe est écrite sur un motif récurrent (la mélodie fa-ré-ut-fa-sol-la), qui a d’ailleurs donné son titre à la messe dans certaines sources. La répétition incessante de ces notes de solmisation confère à l’ensemble de l’œuvre une remarquable homogénéité et un caractère presque hypnotique. La polyphonie imitative est la technique d’écriture la plus présente dans la messe, et ceci même dans des sections comme le Gloria et le Credo, qui intègrent cependant des passages homophones, notamment sur « Tu Domine fili unigenite », « Tu solus altissimus » du Gloria ou bien « passus et sepultus est », « cuius regni non erit finis » et « et apostolicam ecclesiam » du Credo.

    Signalons également que Morales use fréquemment d’enchaînements de courts passages imitatifs séparés par des silences très brefs, évitant ainsi un écoulement contrapuntique continu.

    Une autre particularité de cette messe réside dans sa brièveté due à des sections de longueur réduite en comparaison des usages de l’époque. Le caractère bref, presque fonctionnel de cette messe, suggère un contexte processionnel, instrumental ou demandant simplement une certaine simplicité de moyens dans l’interprétation.

    L’Agnus Dei – inexistant dans la copie de Valladolid – a été ajouté suivant la version tolédane de l’œuvre. Une seconde version du Gloria a été donnée, provenant du manuscrit de Silos.
    Cette messe devait être assez connue et appréciée pour avoir été copiée en Amérique et surtout pour avoir été interprétée en 1583 dans un endroit aussi éloigné que Luanda, la nouvelle capitale de l’Angola, par des chanteurs locaux de surcroît.

    Cristina Diego Pacheco
  • Biographie : Né à Séville peu avant 1500, Cristóbal de Morales reçoit sa première formation musicale à la cathédrale de cette même ville auprès de grands maîtres comme Castilleja et sans doute Peñalosa. Le jeune « clerc sévillan » commence ensuite sa carrière en tant que maître de chapelle, fonction qui le conduira notamment à la cathédrale de Plasencia dès 1527. Quelques années plus tard, en 1535, il s’installe à Rome et devient musicien à la chapelle Sixtine, l’un des postes musicaux les plus prestigieux de l’époque. Il y restera une dizaine d’années pendant lesquelles il composera et fera imprimer ses œuvres les plus connues. Après cet enrichissant séjour romain (1535-1545), Morales retourne en Espagne où il obtient successivement le poste de maître de chapelle à la cathédrale de Tolède (1545-1547) et de maître de musique du duc d’Arcos (1547), un aristocrate résidant près de Séville. En 1551, il est nommé maître de chapelle à Málaga où il restera jusqu’à sa mort en 1553. Sa production presque exclusivement sacrée comprend plus d’une vingtaine de messes, souvent sur cantus firmus liturgiques ou sur des thèmes profanes, comme la célèbre chanson Mille regretz de Josquin. Son genre de prédilection, le motet, résulte souvent de l’élaboration complexe d’une structure imitative toujours au service du texte. Enfin, ses Lamentations et surtout ses magnificat comptent parmi son répertoire le plus admiré, aussi bien de son vivant que de nos jours.
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