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Résumé :
«?Un matin, comme si elle voulait lui présenter un membre de la famille qui lui était cher et que Mokhtar ne connaissait pas, Aïchouche le prit par la main et l'emmena au pied du figuier qu'elle aimait, lui dit-elle, pour sa bonté et sa générosité. Avec les yeux encore vierges et étonnés de la petite enfance, Mokhtar vit d'abord le tronc, tellement plus haut et plus vieux que lui. Il était aussi plus robuste que son grand-père et n'avait pas besoin de s'appuyer sur un bâton en bois d'olivier. Malgré son âge, ses cicatrices et les traces de sève qui ressemblaient à du sang blanc coagulé, il était solidement planté sur le sol en terre battue où cheminaient, au milieu des feuilles mortes et des brindilles d'herbes, des fourmis. En regardant les fourmis, Mokhtar imagina que les racines descendues du tronc se mettaient elles aussi à marcher, à courir sous la maison avant de se disperser et de se perdre dans le grand ventre de la terre qu'il croyait brûlant comme le four en boue séchée d'Aïchouche.?»