Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
MONTAIGNE
Cerf - EAN : 9782204091152
Édition papier
EAN : 9782204091152
Paru le : 19 août 2010
40,70 €
38,58 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Manquant sans date
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782204091152
- Réf. éditeur : 775539
- Collection : CAHIERS HISTOIR
- Editeur : Cerf
- Date Parution : 19 août 2010
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 340
- Format : H:195 mm L:134 mm E:25 mm
- Poids : 402gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : « Un parler ouvert ouvre un autre parler et le tire hors, comme fait le vin et l'amour » (III, 1, p. 794). Un parler ouvert est un parler affranchi et non pas retenu par la crainte, inhibé par l'avarice du coeur, contrôlé par les conventions un parler affranchi est un parler qui affranchit. Montaigne nous interpelle, il nous provoque à la parole, non certes pour que nous ajoutions encore au « fourmillement » de commentaires académiques qui aujourd'hui finissent par étouffer son propos — « ce livre en a assez, il n'y a meshuy plus que dire » (III, 13, p. 1067) — mais pour que nous nous découvrions à l'épreuve des « Essais » et que nous nous exprimions, à la faveur de cette « entreglose ». On ne lit pas les « Essais », ce sont eux qui nous lisent et nous déchiffrent. Tel est le « suffisant lecteur » qu'il inventorie son âme au miroir de celle de Montaigne, comme Montaigne découvrait la sienne propre à travers ses auteurs favoris, et c'en est fait du « doctus cum libro » si chacun n'est savant que de soi-même. La véritable « suffisance » n'est pas l'autorité donnée par un savoir accumulé, mais cette fécondité acquise d'une ouverture à qui nous interpelle. Ainsi les « Essais », inachevés par essence, font leur jeu de cette mise en abyme de mille et une intériorités, qui se creusent en cet entretien infini. Le privilège de ceux qui aujourd'hui s'expriment ne saurait leur donner qu'un devoir, celui de ne se point départir d'une grande humilité.