Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Move to the city
Bulb Comix - EAN : 9782940234103
Édition papier
EAN : 9782940234103
Paru le : 18 nov. 2004
24,46 €
23,18 €
Epuisé
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Arrêt définitif de commercialisation
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782940234103
- Réf. éditeur : 40W007F
- Collection : 40[W]
- Editeur : Bulb Comix
- Date Parution : 18 nov. 2004
- Disponibilite : Epuisé
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 52
- Format : H:190 mm L:145 mm
- Poids : 114gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Déménager en ville, empaqueter ses quelques affaires et tout laisser derrière soi pour faire le grand saut dans l’inconnu, voilà une situation vieille comme le monde. Peu importe si Tom Gauld fait évoluer ses personnages dans un décor du Moyen-Age, ses deux jeunes campagnards sont manifestement nos contemporains. L’auteur joue avec humour de cette collusion des époques: faute d’avoir un sac à dos comme son compagnon, l’autre aventurier en herbe doit se coltiner une brouette. De plus, la pratique de l’auto-stop est-elle vraiment efficace en ces temps où les routes sont aussi peu fréquentées, voire désertes?
Move to the City s’inscrit dans la lignée d’une B.D. minimale anglo-saxonne (John Porcellino, Ron Rege Jr, James Kochalka), qui en quelques traits s’attache à extraire du quotidien ces petits échanges et ces instants apparemment anodins qui, au fond, constituent le sel de toute aventure: la pluie qui tambourine sur la tente au petit matin, la joie de marcher pied nu dans l’herbe après une longue journée.
Chaque page distille à son tour une petite parcelle de ce temps du voyage qui semble s’étaler nonchalamment à l’infini. L’auteur multiplie les variations de mise en page comme pour mieux communiquer cette sensation de renouvellement permanent qui caractérise la découverte du monde.
A cette fable, Tom Gauld insuffle cet humour anglais si particulier, une forme de logique poussée jusque dans ses derniers retranchements poétiques: puisque les routes ont été construites pour relier les villes, peu importe la direction que l’on décide de suivre, on finira bien toujours par arriver quelque part.
Benjamin Stroun