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Musique pour Cendrars sur un poème de Raphaël Cluzel
Symetrie - EAN : 9790231800418
Édition papier
EAN : 9790231800418
Paru le : 1 sept. 2004
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- EAN13 : 9790231800418
- Réf. éditeur : SYM-41-8
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 1 sept. 2004
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 8
- Format : H:297 mm L:210 mm E:5 mm
- Poids : 42gr
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Résumé :
Parmi ses tout premiers essais en matière de composition musicale (1917-1920), Henri Sauguet a esquissé quelques mélodies sur des poèmes de Koutchak, Cocteau et Apollinaire, restées inédites selon la volonté du compositeur.
Tout au long de sa carrière, il consacrera au genre de la mélodie des pages isolées, des recueils et de véritables cycles, jusqu’à son ultime œuvre, Dans la maison de paix, composée en 1987 sur un poème de son fils adoptif Raphaël Cluzel. -
Biographie :
Henri Sauguet est né à Bordeaux. Privé de conservatoire pour cause de guerre mondiale, il a bénéficié des conseils de Canteloube, avant de suivre l’enseignement privé de Koechlin à Paris. Soutenu par Darius Milhaud, il côtoie Erik Satie et participe à l’École d’Arcueil. Après son premier ouvrage bouffe, Le Plumet du Colonel (1924), il rencontre Diaghilev qui lui commande La Chatte, créée par les Ballets russes à Monte Carlo en 1927. Vingt-quatre autres ballets suivront, dont les célèbres Forains (1945), La Rencontre, Les Mirages, La Dame aux camélias, Le Prince et le Mendiant (Prix Italia 1965).
Entretemps, il y aura eu l’opéra bouffe La Contrebasse, sur un livret du tout jeune Henri Troyat, et la composition patiente de La Chartreuse de Parme qui voit sa consécration à l’Opéra de Paris en mars 1939. L’Opéra-Comique crée, en 1944, La Gageure imprévue, d’après Sedaine, et le Festival d’Aix-en-Provence inscrit à sa saison 1954 Les Caprices de Marianne, d’après Musset. Encore inédit, Le Pain des autres, d’après Tourgueniev, est composé entre 1967 et 1979. En 1978, il écrit la partition d’une comédie musicale, Boule de Suif, d’après Maupassant, et, en 1981, un opéra pour enfants, Tistou les-pouces-verts, d’après le conte de Maurice Druon.
Il ne délaisse pas pour autant la musique de concert : quatre symphonies, des poèmes symphoniques, des cantates, des oratorios, des concertos et de la musique de chambre (quintettes, quatuors, trios, duos). Il a tout au long de sa vie écrit pour le piano, et composé de très nombreuses mélodies, qui témoignent de la profonde affinité qui le lie à la poésie et aux poètes (Shakespeare, Labé, Mallarmé, Baudelaire, Valéry, Rilke, Tagore, Éluard, Max Jacob, Raphaël Cluzel…).
Sa curiosité sans parti pris esthétique l’a conduit sur tous les chemins de la création, même les plus inattendus (il a composé des œuvres de musique concrète). Il n’a refusé aucun des rôles du musicien dans la cité et a signé de nombreuses musiques pour le théâtre, le cinéma, la radio et la télévision.