Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Naoned odyssée - Hommage à Nantes & à ses poètes
Au Pays Reve - EAN : 9782919342341
Édition papier
EAN : 9782919342341
Paru le : 30 oct. 2018
20,00 €
18,96 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782919342341
- Réf. éditeur : 0124APR
- Collection : VAV
- Editeur : Au Pays Reve
- Date Parution : 30 oct. 2018
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 140
- Format : H:210 mm L:210 mm E:9 mm
- Poids : 354gr
-
Résumé :
D’ordinaire, tout écrivain qui se respecte se donne du mal pour cultiver un style, c’est-à-dire une écriture singulière par son vocabulaire, sa syntaxe, son rythme, ses thématiques, qui soit identifiable immédiatement et reconnaissable dès la première ligne par le lecteur ou l’auditeur. Dans la sphère littéraire, pour des raisons qui relèvent parfois de l’ego ou de considérations strictement commerciales, le style reste la signature, la marque distinctive (si ce n’est la marque déposée) du poète ou du romancier. Quand on a trouvé un style, généralement, on s’y fixe, comme l’huître à son rocher, de sorte que dans ce domaine, toute tentative de changement ou d’émancipation pourrait être interprétée comme une marque de dangereuse volatilité, d’inconstance, c’est à dire comme une impardonnable faute de parcours ou de goût.
Dans les pages qui vont suivre, j’ai voulu, pour une fois, cheminer à rebrousse-poil (ou à rebrousse-style), emprunter le sentier en sens inverse et aller, face au vent, à la rencontre d’écritures autres dont je voulais non seulement comprendre les mécanismes ou caresser les rythmes, mais aussi, et surtout, capter la sensibilité première afin d’en incarner à mon tour la quintessence mystérieuse. Ici, il n’est donc plus question de mettre en exergue ma singularité mais, tout au contraire, de me diluer entièrement en des eaux exotiques qui, à mesure que j’écrivais, allaient m’apparaître comme autant de bains de jouvence qui me firent dire que, presque naturellement, l’inspiration se trouvait alimentée par cette très jubilatoire expérience d’aspiration