NI CHOSE NI PERSONNE - LE CORPS HUMAIN EN QUESTION

Hermann - EAN : 9782705668754
EDELMAN BERNARD
Édition papier

EAN : 9782705668754

Paru le : 8 avr. 2009

25,00 € 23,70 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782705668754
  • Réf. éditeur : 2794110
  • Collection : PHILOSOPHIE
  • Editeur : Hermann
  • Date Parution : 8 avr. 2009
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 158
  • Format : 1.30 x 14.00 x 21.00 cm
  • Poids : 183gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : Le corps humain est entré, à pas de loup, dans l'ère du soupçon. Jusqu'alors nous cohabitions paisiblement, nous étions indivisible : il était « moi » et j'étais « lui ». Mais ce vieux compagnon de tous les jours est devenu un autre, un quasi-étranger. Il n'est plus cette « enveloppe charnelle » que nous traitions familièrement sans même y penser, mais un gisement de valeur, composé d'organes et de cellules qu'on peut vendre, louer, breveter, une machine plus ou moins performante qu'on peut améliorer, une « monnaie vivante » pour tout dire. Et on se pose des questions incongrues qu'on n'imaginait pas il y a seulement quinze ou vingt ans. Si notre corps n'est plus nous-mêmes, quel est alors son statut ? Une chose, un objet dont nous serions, au choix, l'inventeur, l'usager, le propriétaire ? Et, en retour, où logerait la personne ? Serait-elle devenue une catégorie impalpable, un concept vagabond, sans attaches, sans domicile fixe ? Entre chose et personne, notre identité vacille : nous sommes et ne sommes pas à la fois l'une et l'autre, et seule la mort nous réconcilierait peut-être avec nous-mêmes ; seule, elle réunirait ce qui fut séparé. Car le cadavre, aujourd'hui, est sanctifié, glorifié, comme si le mépris porté au corps vivant se transmutait en vénération du corps du défunt. Étrange histoire philosophico-juridique qui ouvre sur un avenir encore indéchiffrable entre le monstrueux, le nihilisme ou qui sait ? une surhumanité.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.