Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Nietzsche contre Foucault
Agone - EAN : 9782748902488
Édition papier
EAN : 9782748902488
Paru le : 22 janv. 2016
18,00 €
17,06 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782748902488
- Collection : BANC D'ESSAIS
- Editeur : Agone
- Date Parution : 22 janv. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 148
- Format : H:10 mm L:121 mm E:210 mm
- Poids : 156gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Et si Nietzsche, dont Foucault s'est tant réclamé, parlait souvent contre lui ? La plupart des expressions typiques de Foucault dans lesquelles le mot « vérité » intervient comme complément – « production de la vérité », « histoire de la vérité », « politique de la vérité », « jeux de vérité », etc. – reposent sur une confusion peut-être délibérée entre deux choses que Frege considérait comme essentiel de distinguer : l’être-vrai et le tenir-pour-vrai. Or peu de philosophes ont insisté avec autant de fermeté que Nietzsche sur cette différence radicale qui existe entre ce qui est vrai et ce qui est cru vrai : « La vérité et la croyance que quelque chose est vrai : deux univers d’intérêts tout à fait séparés l’un de l’autre, presque des univers opposés ; on arrive à l’un et à l’autre par des chemins fondamentalement différents », écrit-il dans L’Antéchrist. Foucault, alors qu’il n’a jamais traité que des mécanismes, des lois et des conditions historiques et sociales de production de l’assentiment et de la croyance, en a tiré abusivement des conclusions concernant la vérité elle-même. Sur la vérité, l’objectivité, la connaissance et la science, il est trop facilement admis aujourd’hui – le plus souvent sans discussion – que Foucault aurait changé la pensée et nos catégories. Mais il y a dans ses cours trop de confusions conceptuelles entre vérité, connaissance et pouvoir, trop de questions élémentaires laissées en blanc – et, tout simplement, trop de non-sens pour qu’on doive se rallier à pareille opinion. Quant au nietzschéisme professé par Foucault, il repose sur une lecture trop étroite, qui ne résiste pas à une confrontation attentive avec les textes, notamment ceux du Nietzsche de la maturité. À l’écart aussi bien des panégyriques que des verdicts idéologiques, le philosophe Jacques Bouveresse, professeur au Collège de France, lit Nietzsche et Foucault à la hauteur où ils doivent être lus : avec les mêmes exigences intellectuelles qu’il applique à Wittgenstein et à Musil, et une libre ironie qu’il fait sienne plus que jamais. Sommaire : I. L’objectivité, la connaissance et le pouvoir (conférence, 2000) ; II. Remarques sur le problème de la vérité chez Nietzsche et sur Foucault lecteur de Nietzsche (essai inédit, 2013-2015) : 1. Ce qui est connu doit-il être vrai ? ; 2. La connaissance sans vérité et la vérité sans vérité ; 3. La vérité pourrait-elle n’être pas la cause de la connaissance, mais son effet ?; 4. La volonté du vrai et la volonté de la distinction du vrai et du faux ; 5. Nietzsche, la « preuve de force » et la « preuve de vérité » de la foi ; 6. La volonté de savoir et la volonté de croire ; 7. La recherche de la connaissance véritable et de la vérité vraie ; 8. Peut-il y avoir une histoire de la vérité ? ; 9. Le concept d’« alèthurgie » : la vérité et ses manifestations.