"NON PUBLIC" ET DROITS CULTURELS - DÉCLARATION DE VILLEURBANNE

Passe Du Vent - EAN : 9782845623293
FRANCIS JEANSON
Édition papier

EAN : 9782845623293

Paru le : 5 déc. 2018

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  • EAN13 : 9782845623293
  • Réf. éditeur : HAUTEMEMOIRE
  • Collection : HAUTEMEMOIRE
  • Editeur : Passe Du Vent
  • Date Parution : 5 déc. 2018
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 204
  • Format : H:205 mm L:140 mm E:15 mm
  • Poids : 254gr
  • Résumé : Préface de Maryvonne de Saint-Pulgent, présidente du Comité d’histoire du ministère de la Culture
    Textes reunis et presentes par Michel Kneubühler


    AVANT-PROPOS (extrait) :

    Un double prisme
    « Un moment privilégié dans l’histoire des institutions culturelles », « une étape importante de la décentralisation culturelle », « un événement-charnière entraînant des évolutions décisives dans le secteur culturel ».

    « Un moment particulier dans l’histoire du théâtre contemporain », qui « signe l’émergence d’une identité collective [...] celle du théâtre public » et « réintroduit [...] la question de l’autonomie et de la liberté de l’artiste ».

    Et encore : « un tournant, avec l’affirmation du pouvoir des créateurs », « un des legs caractéristiques du mouvement de Mai », « l’écroulement de l’idée d’une possible autonomie, au moins relative, de la culture vis-à-vis de la politique ».

    Au fil des années, la Déclaration de Villeurbanne – qui, en cette année 2018, souffle ses cinquante bougies – a inspiré moult exégèses et commentaires qui en font indiscutablement un jalon dans l’histoire de la politique culturelle en France. Il n’est pas jusqu’à son principal rédacteur, le philosophe Francis Jeanson, pour reconnaître que « Villeurbanne, ce fut pour [lui] un moment assez exceptionnel ».


    Des lectures plurielles
    Les études qu’a suscitées ce texte ont en commun d’utiliser, dans leurs analyses, les mêmes mots : ambiguïté, contradiction, malentendu... et de relever que si, le 25 mai 1968, tous les « directeurs des théâtres populaires et des Maisons de la culture » le signèrent – à la seule exception de José Valverde, directeur du Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis –, il s’agissait là d’une « fausse unanimité » (Marion Denizot), obtenue grâce à ce que Michel Bataillon appelle joliment « un exercice de haute école rhétorique ». C’est dire que cette Déclaration ne saurait appeler une lecture univoque, mais que – selon l’époque et le point de vue du commentateur – elle est susceptible d’offrir des interprétations multiples.





    Or, pour l’essentiel, les analyses auxquelles le texte a donné lieu ont surtout été menées du point de vue de l’histoire du théâtre en France – Philippe Madral, Robert Abirached, Marie-Ange Rauch, Michel Bataillon, Marion Denizot, Denis Guénoun... –, ou de l’évolution de la politique culturelle – Philippe Urfalino, Emmanuelle Loyer... –, voire de la sociologie – Laurent Fleury, Sabine Lacerenza, Guy Saez... Le plus souvent aussi, les recherches se sont concentrées en premier lieu sur les participants de la réunion, les « professionnels de la profession », qu’il s’agisse des directeurs de centres dramatiques ou de théâtres populaires ou des responsables des Maisons de la culture, mais, paradoxalement, moins sur le principal rédacteur, Francis Jeanson. Ou, plus exactement, quand il est question de lui, c’est pour rappeler en quelques lignes son parcours – en particulier, le compagnonnage avec Sartre et le fameux r
  • Biographie : Préface de Maryvonne de Saint-Pulgent, présidente du Comité d’histoire du ministère de la Culture
    Textes reunis et presentes par Michel Kneubühler


    AVANT-PROPOS (extrait) :

    Un double prisme
    « Un moment privilégié dans l’histoire des institutions culturelles », « une étape importante de la décentralisation culturelle », « un événement-charnière entraînant des évolutions décisives dans le secteur culturel ».

    « Un moment particulier dans l’histoire du théâtre contemporain », qui « signe l’émergence d’une identité collective [...] celle du théâtre public » et « réintroduit [...] la question de l’autonomie et de la liberté de l’artiste ».

    Et encore : « un tournant, avec l’affirmation du pouvoir des créateurs », « un des legs caractéristiques du mouvement de Mai », « l’écroulement de l’idée d’une possible autonomie, au moins relative, de la culture vis-à-vis de la politique ».

    Au fil des années, la Déclaration de Villeurbanne – qui, en cette année 2018, souffle ses cinquante bougies – a inspiré moult exégèses et commentaires qui en font indiscutablement un jalon dans l’histoire de la politique culturelle en France. Il n’est pas jusqu’à son principal rédacteur, le philosophe Francis Jeanson, pour reconnaître que « Villeurbanne, ce fut pour [lui] un moment assez exceptionnel ».


    Des lectures plurielles
    Les études qu’a suscitées ce texte ont en commun d’utiliser, dans leurs analyses, les mêmes mots : ambiguïté, contradiction, malentendu... et de relever que si, le 25 mai 1968, tous les « directeurs des théâtres populaires et des Maisons de la culture » le signèrent – à la seule exception de José Valverde, directeur du Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis –, il s’agissait là d’une « fausse unanimité » (Marion Denizot), obtenue grâce à ce que Michel Bataillon appelle joliment « un exercice de haute école rhétorique ». C’est dire que cette Déclaration ne saurait appeler une lecture univoque, mais que – selon l’époque et le point de vue du commentateur – elle est susceptible d’offrir des interprétations multiples.





    Or, pour l’essentiel, les analyses auxquelles le texte a donné lieu ont surtout été menées du point de vue de l’histoire du théâtre en France – Philippe Madral, Robert Abirached, Marie-Ange Rauch, Michel Bataillon, Marion Denizot, Denis Guénoun... –, ou de l’évolution de la politique culturelle – Philippe Urfalino, Emmanuelle Loyer... –, voire de la sociologie – Laurent Fleury, Sabine Lacerenza, Guy Saez... Le plus souvent aussi, les recherches se sont concentrées en premier lieu sur les participants de la réunion, les « professionnels de la profession », qu’il s’agisse des directeurs de centres dramatiques ou de théâtres populaires ou des responsables des Maisons de la culture, mais, paradoxalement, moins sur le principal rédacteur, Francis Jeanson. Ou, plus exactement, quand il est question de lui, c’est pour rappeler en quelques lignes son parcours – en particulier, le compagnonnage avec Sartre et le fameux r
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