Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués

Seuil - EAN : 9782020195713
Jean-François Vilar
Édition papier

EAN : 9782020195713

Paru le : 4 mars 1993

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  • EAN13 : 9782020195713
  • Réf. éditeur : SEL134556
  • Collection : FICTION ET CIE
  • Editeur : Seuil
  • Date Parution : 4 mars 1993
  • Disponibilite : Manque sans date
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 480
  • Format : H:205 mm L:140 mm E:29 mm
  • Poids : 470gr
  • Résumé :

    Où l'on retrouve Victor B., le photographe de presse qui aime tant les chats, héros nonchalant des romans noirs de Jean-François Vilar. Victor rentre à Paris, après trois années de captivité à l'étranger. Nous sommes en novembre 1989 et le mur de Berlin commence à s'écrouler.

    Son compagnon de détention, Alex Katz, est tué quelques jours plus tard sous les yeux de Victor qui ne croit pas une seconde à la thèse de l'accident.

    L'affaire se noue au fur et à mesure de l'entrée en scène de divers personnages, certains séduisants, d'autres moins. D'abord Solveig, la journaliste d'origine tchèque; ensuite Abigail Stern, qui était la maîtresse de Katz et qui confie à Victor un journal intime écrit par Altred Katz, le père d'Alex, pendant l'année 1938. Et puis, il y a le flic, Laurent, étrange et insistant, et un réalisateur de télévision un peu hors de course.

    Le Temps, comme l'Histoire, peut se faire plus ou moins transparent. On suivra, d'une même lecture, le drame présent et l'amour de Solveig et de Victor, tandis que celui-ci, chaque soir, dévore le journal d'Alfred Katz, nous faisant ainsi revivre son histoire d'amour avec la jolie Mila, prostituée à ses heures et modèle nu favori de Man Ray. Les surréalistes sont là, et les trotskystes : ce sont eux, bien sûr, les « fantômes aux fronts troués » qui seront assassinés les uns après les autres par la police de Staline. Les deux récits, celui de 1938 et celui de 1989, vont peu à peu se rapprocher, jusqu’à se fondre littéralement en une magnifique scène d’amour et de déambulation dans le square de la tour Saint-Jacques, une nuit où la peur et la beauté auront la même façon de s’exprimer : la chasse, en effet, n’a jamais cessé. Elle aurait même tendance à reprendre. Comment échapper aux flics déguisés, aux femmes qui sont des agents doubles, à l’Histoire qui vous trompe ? Et, surtout, qui était Alfred Katz ?

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