Offertoire

Symetrie - EAN : 9790231808827
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Édition papier

EAN : 9790231808827

Paru le : 1 févr. 2020

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  • EAN13 : 9790231808827
  • Réf. éditeur : SYM-0882-7
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 févr. 2020
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 8
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
  • Poids : 50gr
  • Résumé : Après l’achat d’une résidence estivale à Pont-de-l’Arche en Normandie, le 10 juillet 1891, Massenet tisse des liens amicaux avec l’abbé Henri Hazé, alors curé de la paroisse de Sainte-Marguerite-sur-Duclair. Né le 6 janvier 1854 à Elbeuf, l’abbé Hazé est lui-même musicien, « une nature élevée, à l’esprit curieux, au cœur chaud, très incliné vers l’art, et ami du beau sous toutes ses formes. » Ayant « un goût très vif de la musique religieuse », il fait éditer en 1894 un premier recueil de pièces d’orgue où figurent notamment des pièces de d’Indy, Guilmant, Vierne ou La Tombelle. Parallèlement, Hazé en prépare un second qu’il achève peu avant sa mort, survenue le 28 février 1895, mais qui ne sera publié que trois ans plus tard par Henry Eymieux. Ce volume, dont nous n’avons trouvé aucun exemplaire dans des collections publiques est, en effet, annoncé dans la Revue musicale Sainte-Cécile du 1er juillet 1898. Les notices biographiques des auteurs confirment la datation probable du volume où se trouve l’Offertoire de Massenet : mention du décès de Georges Mac-Master, le 31 mars 1898 ; passage de Charles Tournemire en tant que titulaire de l’orgue de Saint-Nicolas-du-Chardonnet de décembre 1897 à mai 1898. Sa composition est pourtant bien antérieure puisque le manuscrit, récemment apparu lors d’une vente aux enchères à Deauville, est daté et signé « Pont-de-l’Arche /été 1894 ». Ainsi, Massenet compose son Offertoire dans la foulée de l’édition du premier recueil et offre son manuscrit à l’abbé Hazé dans la perspective de la publication d’un second, comme en témoigne une lettre du 15 septembre 1896 : « Vous souvient-il d’un offertoire écrit pour le pauvre abbé Hazé ? Je retrouve le manuscrit et vous l’offre. L’offertoire va paraître chez un éditeur. »
  • Biographie : Né à côté de Saint-Étienne dans une famille très nombreuse, Massenet reçoit ses premières leçons de sa mère, bonne pianiste. Il entre au Conservatoire de Paris à l’âge de 11 ans et effectue ses études auprès de maîtres tels que Bazin, Reber et Ambroise Thomas. Il obtient le premier grand prix de Rome en 1863 et part pour la « ville éternelle » où il fera la connaissance de Liszt. De retour à Paris, il livre à la scène son premier ouvrage (La Grand’ Tante, 1867) à 25 ans et entame une carrière de compositeur – essentiellement mais non exclusivement – lyrique qui ne connaîtra pratiquement que des succès. Plus d’une vingtaine d’opéras vont suivre jusqu’à sa mort (plusieurs ouvrages seront d’ailleurs présentés à titre posthume), témoignant à la fois d’une grande force de travail et d’une inépuisable inspiration : Le Roi de Lahore (1877), Manon (1884), Le Cid (1885), Le Mage (1891), Werther (1892) sans doute le plus célèbre de tous, Thaïs (1894), Cendrillon (1901), Don Quichotte (1910)… Il absorbe et fait siennes – ce qui lui a été parfois reproché – les influences des écoles étrangères : allemande avec Wagner, italienne avec les véristes. Orchestrateur hors pair, très attentif à la mise en musique de la langue française, il est le musicien qui dépeint le mieux le mystère et la sensualité de la femme, tant à l’église (voir ses trois « légendes sacrées » ou « mystères » : La Vierge, Ève, Marie-Madeleine) qu’au théâtre (beaucoup de ses opéras portent en effet des noms de femmes). Nommé professeur de composition au Conservatoire en 1878, il occupera ce poste pendant 18 années et aura ainsi une influence considérable sur toute une génération de musiciens au nombre desquels on trouve Gustave Charpentier, Gabriel Pierné et Reynaldo Hahn.
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