Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Où va l'antiracisme?
EAN : 9791037029515
Paru le : 26 avr. 2023
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9791037029515
- Réf. éditeur : 7544402
- Collection : QUESTIONS SENSI
- Editeur : Hermann
- Date Parution : 26 avr. 2023
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 78
- Format : H:178 mm L:108 mm
- Poids : 73gr
- Interdit de retour : Retour interdit
-
Résumé :
Dans ce bref essai, Pierre-André Taguieff s’interroge sur le devenir de l’antiracisme, qu’il analyse comme un ensemble de croyances et de pratiques oscillant entre le pôle des valeurs universalistes et celui des valeurs identitaires ou différentialistes. Soumettant les discours antiracistes contemporains à un examen critique, il analyse la tentation croissante du relativisme culturel radical alimentée par le déconstructionnisme et le constructivisme social, la racialisation de tous les problèmes de société, la sacralisation des « minorités » érigées en victimes et la séduction exercée par ce qu’il appelle le néo-antiracisme, c’est-à-dire un antiracisme réhabilitant l’idée de race ou d’identité raciale, faisant ainsi surgir, par un retournement paradoxal, un antiracisme racialiste, voire raciste. Nourrie de slogans et de mots de passe (« racisme systémique », « racisme d’État », « intersectionnalité », « privilège blanc », etc.), une nouvelle langue de bois pseudo-antiraciste s’est diffusée dans le champ des sciences sociales, ainsi que deux grands dogmes idéologiques : la principale forme de racisme serait aujourd’hui représentée par l’« islamophobie », et le racisme serait toujours et exclusivement le fait des « Blancs », légitimant dès lors ce qu’il faut bien appeler un racisme anti-blanc. Face à ces dévoiements inquiétants du néo-antiracisme, seule l’exigence d’universalité peut permettre de penser une fraternité qui ne soit pas tribale et une solidarité qui ne soit pas sectaire.
- Biographie : Isabelle de Mecquenem est professeure agrégée de philosophie à l'ESPE de l'Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA).