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Ouvéa, la République et la morale
EAN : 9782259217064
Paru le : 3 nov. 2011
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- EAN13 : 9782259217064
- Réf. éditeur : 522054
- Editeur : Plon
- Date Parution : 3 nov. 2011
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 210
- Format : H:226 mm L:141 mm E:19 mm
- Poids : 285gr
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Résumé :
" Ce jour-là, je n'ai pas pu faire mon travail ", dira le capitaine Legorjus, officier du GIGN l'unité d'intervention d'élite de la gendarmerie, en charge de négocier une issue pacifique à la prise en otages de 30 gendarmes à Ouvéa (Nouvelle-Calédonie) par des indépendantistes kanaks. Conseiller du film L'ordre et la morale de Matthieu Kassovitz (La Haine) d'après son histoire, le capitaine Legorjus a repris la plume pour raconter ici cette épopée violente et brutale...
Avril 1988, île d'Ouvéa, Nouvelle-Calédonie. Vingt-trois gendarmes sont pris en otage par des indépendantistes kanaks qui veulent faire entendre leur cause. Pour rétablir l'ordre, la France envoie 300 militaires dont les troupes d'élite du 11e choc et le commando de nageurs de combat Hubert, tous deux spécialistes des coups de force. A leurs côtés, le GIGN, les supergendarmes tout aussi performants, connus comme les as de la négociation. Car, avant de faire parler les armes, des pourparlers sont engagés. Deux hommes se font face : le capitaine Legorjus, commandant du GIGN, et Alphonse Dianou, un indépendantiste kanak, à la tête des ravisseurs.
Mais rien ne va comme prévu. Au cœur d'une cohabitation houleuse, entre les deux tours de l'élection présidentielle, les enjeux sont trop politiques. Paris joue un double jeu. les évènements s'emballent jusqu'à l'issue fatale : l'assaut donné le 5 mai fera 21 morts. C'est ce drame que nous raconte de l'intérieur le capitaine Legorjus. Une histoire vraie qu'il a vécue au plus près, seul témoin au contact de tous les protagonistes : les militaires, souvent divisés sur l'éthique et la méthode, François Mittterrand et Jacques Chirac au paroxysme de leur affrontement et, enfin, les Kanaks désunis. Plus de vingt ans après les faits, il parle pour la première fois des exécutions sommaires après l'assaut et montre qu'une sortie pacifique aurait pu éviter un bain de sang. Un récit choc où la valeur du sacrifice prend tout son sens quand la politique démissionne.