Ouverture de Stratonice (conducteur A3)

Symetrie - EAN : 9790231808629
,
Édition papier

EAN : 9790231808629

Paru le : 1 oct. 2018

60,00 € 56,87 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9790231808629
  • Réf. éditeur : SYM-0862-9
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 oct. 2018
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 21
  • Format : H:420 mm L:297 mm E:5 mm
  • Poids : 170gr
  • Résumé : Dans le Paris de 1792, une révolution esthétique accompagne les bouleversements politiques. Les artistes affichent une volonté délibérée, parfois opportuniste, de tourner le dos aux raffinements mélodiques et à la délicatesse de goût, trop marqués « Ancien Régime », pour une musique fondée sur un idéal romain de chasteté et de virilité. Nul n’en parle mieux que Charles Rosen, dans son Style classique, à propos de la révolution de Gluck, antérieure de 20 ans : « Ses meilleures œuvres ont souvent un air sévère qui rappelle l’espace compartimenté et les couleurs métalliques de David, ou encore les formes purement géométriques de Ledoux, phénomènes tous chargés d’une signification éthique aussi bien qu’esthétique ». On ne saurait mieux définir le néo-classicisme à la mode dans la France du dernier tiers du xviiie siècle. Peu d’ouvrages de Méhul méritent cet éloge (un peu ambigu) autant que sa Stratonice, et particulièrement son ouverture.

    François Bernard
  • Biographie : Né à Givet, Méhul reçoit ses premiers rudiments de l’organiste allemand Hanser. Muni d’une lettre de recommandation pour Gluck, il arrive à Paris en 1779 et approfondit sa formation auprès du claveciniste alsacien Jean-Frédéric Edelmann, qui l’initie vraisemblablement à Mozart et à C. P. E. Bach ; il compose sous cette influence ses deux premiers opus de sonates pour le clavier. Le retard que met l’Académie royale à monter son premier opéra, Cora, en 1789, pousse Méhul vers l’Opéra-Comique, où il connaîtra ses plus grands succès. Euphrosine est le premier exemplaire d’un nouveau genre d’opéra-comique marqué par le style héroïque, cette « musique de fer » qui répond si bien aux nouvelles attentes du public sous la Révolution. Stratonice, Mélidore, Ariodant, sont autant d’œuvres qui font exploser le cadre étroit de l’ancienne comédie mêlée d’ariettes et transforment l’opéra-comique en creuset du futur opéra romantique. La recherche de Méhul vers une expressivité dramatique toujours plus grande fait de lui un virtuose de l’orchestre, comme il le prouve, sous l’Empire, avec Uthal, drame ossianique composé sans violons. C’est alors qu’il compose, entre 1808 et 1810, ses cinq symphonies. Mais c’est Joseph, drame biblique, qui assurera sa gloire en Europe au xixe siècle. À l’instar de celui du peintre David, le style de Méhul a évolué au rythme des bouleversements politiques en France ; sous la Restauration, il compose La Journée aux aventures, opéra-comique aux accents Ancien Régime dignes d’un Beaumarchais. Il succombe à la tuberculose en 1817.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.