Ouverture du Colporteur ou L’Enfant du bûcheron (matériel)

Symetrie - EAN : 9790231803525
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Édition papier

EAN : 9790231803525

Paru le : 1 janv. 2016

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  • EAN13 : 9790231803525
  • Réf. éditeur : SYM-0352-5
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 janv. 2016
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 500
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:30 mm
  • Poids : 4.01kg
  • Résumé : Deuxième des trois ouvrages lyriques que produisit Onslow, Le Colporteur ou L’Enfant du bûcheron, composé en 1826, fut représenté pour la première fois au ­théâtre de l’Opéra-Comique le 22 novembre 1827. Le livret d’Eugène de Planard (1783-1853), librettiste célèbre qui collabora avec des compositeurs tels que Boieldieu, Auber ou Halévy, narre l’aventure, au sein d’une Russie imaginaire, d’un jeune prince héritier du tsar nommé Alexis. Ayant échappé au massacre de la famille royale par un brigand qui convoite le trône, il est confié à un bûcheron sans que son identité ne lui soit révélée. Quelques années passent durant lesquelles il est recherché par un sbire de l’usurpateur déguisé en colporteur, qui sera in fine lui-même poignardé. Alexis parvient ainsi à renverser le traître et à recouvrer son statut royal ; il monte sur le trône et épouse une batelière dont il était épris depuis longtemps.

    La critique du Colporteur se montra divisée : une partie loua la transparence de l’orchestre, tandis que l’autre le trouvait trop lourd. Certains firent l’éloge de la sophistication du langage d’Onslow que d’autres jugeaient manquer de simplicité. Le livret, rocambo­lesque, fut apparenté au genre du mélodrame. La réaction du public fut quant à elle plus unanime : « Les connaisseurs étaient enchantés ; les simples amateurs avouaient tout haut leur plaisir ; le succès est d’autant moins équivoque qu’il est allé toujours croissant. À la troisième représentation, il n’y avait pas dans la salle une seule place vacante », rapporte le Journal des débats. L’opéra fut représenté 34 fois entre 1827 et 1830 à Paris, nombre laissant transparaître un réel engouement. Il rayonna également largement au-delà de la capitale et fut donné dans diverses autres villes de France ainsi qu’à Londres, Bruxelles, Prague ou Copenhague. Il connut notamment un remarquable succès en Allemagne. Le livret fut traduit en anglais, en allemand et en danois. Cette vogue resta néanmoins éphémère – comme ce fut le cas pour une majeure partie du répertoire ­lyrique de l’époque – et l’œuvre cessa d’être donnée quelques années plus tard ; son ouverture resta en revanche programmée longtemps et fréquemment. Notons que certains airs extraits de l’opéra firent l’objet de transcriptions pour divers effectifs qui sont aujourd’hui encore jouées et enregistrées (Entr’acte et Marche pour piano solo de Friedrich Kalkbrenner, Introduction et Rondo pour piano et flûte de Friedrich Kuhlau, etc.).
  • Biographie : Né à Clermont-Ferrand le 27 juillet 1784, George Onslow est une figure emblématique de la musique de chambre française de la première moitié du xixe siècle. Après avoir étudié le piano avec Dussek et Cramer, Onslow s’initie à la composition avec Reicha. Dès la publication de ses premières œuvres de chambre, se rend à Paris durant les mois d’hiver afin d’y faire jouer sa production. Le reste de l’année, il vit retiré en Auvergne pour écrire. Face à la vogue de l’opéra, Onslow cède à plusieurs reprises à la tentation du genre lyrique. Son premier ouvrage L’Alcade de la Vega (1824) tombe en raison de la faiblesse du livret. Le Colporteur (1827) est honorablement accueilli, mais Guise ou Les États de Blois (1837) ne reçoit pas le succès escompté. Si le compositeur se voit obligé de renoncer à la scène lyrique, sa réputation en revanche ne cesse de grandir au travers de sa musique de chambre. Les honneurs s’accumulent et le compositeur est reçu comme membre honoraire des principales sociétés savantes et musicales de son temps. En 1842, il succède à Cherubini à l’Académie des beaux-arts. 1852 est marquée par une altération de sa santé. Atteint de douleurs rhumatismales et d’une cécité de l’œil gauche, il cesse définitivement de composer et s’éteint à Clermont-Ferrand le 3 octobre 1853. Onslow a publié un ensemble de 83 opus dont 70 quatuors et quintettes à cordes, 10 trios avec piano, 9 duos instrumentaux, des pièces pour piano à 2 et à 4 mains, 3 opéras, 4 symphonies, des quintettes, sextuors et septuor avec piano.
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