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Symetrie - EAN : 9790231808810
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Édition papier

EAN : 9790231808810

Paru le : 1 févr. 2020

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  • EAN13 : 9790231808810
  • Réf. éditeur : SYM-0881-0
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 1 févr. 2020
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 9
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
  • Poids : 50gr
  • Résumé : Parmi les poètes contemporains mis en musique par Massenet, Paul Mariéton (1862-1911), poète provençal et fondateur de la Revue félibréenne (1895), occupe une place singulière. Les deux hommes se connaissent depuis 1884 alors qu’ils envisagent la composition d’un opéra d’après la nouvelle Nerto de Mistral, projet abandonné en 1890. Néanmoins, Massenet et Mariéton continuent de se fréquenter puisqu’ils font publier trois mélodies pour chant et piano : Ne donne pas ton cœur (1892), Séparation (1895) et Souvenance (1897). Or, cet ensemble se complète d’une autre mélodie qui, inédite et non répertoriée, nous est parvenue par le biais de différentes sources.

    Cette mélodie ne sera jamais éditée. Massenet informe Mariéton « qu’il y a scission entre Hartmann et [Paul] Milliet », ce qui entraîne peu après la faillite de l’éditeur. Massenet composera d’autres mélodies à partir de poèmes de Mariéton, mais elles seront éditées séparément par Henri Heugel à partir de 1892, comme Séparation et Ne donne pas ton cœur qui constituaient, jusqu’à ce jour, les premières mélodies marquant les débuts de la collaboration chaotique entre Massenet et le poète félibre.
  • Biographie : Né à côté de Saint-Étienne dans une famille très nombreuse, Massenet reçoit ses premières leçons de sa mère, bonne pianiste. Il entre au Conservatoire de Paris à l’âge de 11 ans et effectue ses études auprès de maîtres tels que Bazin, Reber et Ambroise Thomas. Il obtient le premier grand prix de Rome en 1863 et part pour la « ville éternelle » où il fera la connaissance de Liszt. De retour à Paris, il livre à la scène son premier ouvrage (La Grand’ Tante, 1867) à 25 ans et entame une carrière de compositeur – essentiellement mais non exclusivement – lyrique qui ne connaîtra pratiquement que des succès. Plus d’une vingtaine d’opéras vont suivre jusqu’à sa mort (plusieurs ouvrages seront d’ailleurs présentés à titre posthume), témoignant à la fois d’une grande force de travail et d’une inépuisable inspiration : Le Roi de Lahore (1877), Manon (1884), Le Cid (1885), Le Mage (1891), Werther (1892) sans doute le plus célèbre de tous, Thaïs (1894), Cendrillon (1901), Don Quichotte (1910)… Il absorbe et fait siennes – ce qui lui a été parfois reproché – les influences des écoles étrangères : allemande avec Wagner, italienne avec les véristes. Orchestrateur hors pair, très attentif à la mise en musique de la langue française, il est le musicien qui dépeint le mieux le mystère et la sensualité de la femme, tant à l’église (voir ses trois « légendes sacrées » ou « mystères » : La Vierge, Ève, Marie-Madeleine) qu’au théâtre (beaucoup de ses opéras portent en effet des noms de femmes). Nommé professeur de composition au Conservatoire en 1878, il occupera ce poste pendant 18 années et aura ainsi une influence considérable sur toute une génération de musiciens au nombre desquels on trouve Gustave Charpentier, Gabriel Pierné et Reynaldo Hahn.
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