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Palaces du crime
EAN : 9782808311656
Édition papier
EAN : 9782808311656
Paru le : 15 déc. 2020
16,78 €
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- EAN13 : 9782808311656
- Date Parution : 15 déc. 2020
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 226
- Format : H:25.6 mm L:210 mm E:148 mm
- Poids : 306gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Un vent de panique secoue le monde très feutré des palaces européens. Une série de meurtres ont été commis sur des hommes d’affaires qui n’ont apparemment aucun lien entre eux. La police ne peut mener une enquête dans ce milieu très fermé sans risquer de provoquer la panique dans la clientèle. Alexandre Lartigue est sollicité pour investiguer discrètement.
- Biographie : Ma première émotion littéraire, je l’ai eue en quatrième ou cinquième primaire, équivalent du CM1 et CM2 en France. Nous devions lire dans notre manuel de français un extrait de livre qui racontait le réveil d’un enfant dans sa ferme familiale. Il avait bon de rester au chaud dans son lit en écoutant les bruits familiers de la maisonnée. Sa maman allait chercher de l’eau dans la cour. Il le savait car il entendait le son du seau en zinc heurtant la margelle du puits, puis le bruit de la chaîne qui servait à descendre et remonter le seau. Une émotion intense m’envahit. J’avais une boule dans la gorge et des larmes aux coins des yeux. Cet extrait avait éveillé en moi des souvenirs de jeunesse. Quand nous étions petits, mon frère aîné et moi, nos parents n’étaient pas riches. Nous vivions dans un appartement de plain-pied et dormions tous dans la même chambre. Mon père écrivait ses romans policier le soir quand nous étions au lit, Maman et nous. Sur sa vieille Remington mécanique il enchaînait les meurtres et les enquêtes. Comme le salon où il travaillait était contigu à notre chambre et que les portes étaient vitrées, il travaillait sous une couverture pour que la lumière de sa lampe de bureau ne nous empêche pas de dormir. Les tic tic de sa machine nous berçaient et nous endormaient. Mais le parallèle le plus fort avec l’extrait de livre que nous avions lu à l’école c’était quand, le matin, nous écoutions à moitié endormis dans notre lit notre maman qui secouait avec le tisonnier la grille du poêle à charbon pour le ranimer. Puis elle posait la bouilloire sur la taque du feu pour chauffer l’eau que nous utiliserions plus tard pour nous laver. Dès que la bouilloire se mettait à chanter nous savions qu’il était l’heure de nous lever pour aller à l’école. Mon envie d’écrire pour susciter des émotions similaires auprès de mes lecteurs est née à ce moment-là. Il aura fallu attendre une cinquantaine d’année pour qu’elle se concrétise mais la passion est toujours intacte.