Par Ces Voix De Fougeres Qui Te Sont Familieres

Rumeur Libre - EAN : 9782355771446
CLANCIER SYLVESTRE
Édition papier

EAN : 9782355771446

Paru le : 1 juin 2017

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  • EAN13 : 9782355771446
  • Réf. éditeur : 978235577144
  • Collection : PLUPART DU
  • Editeur : Rumeur Libre
  • Date Parution : 1 juin 2017
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 128
  • Format : H:192 mm L:141 mm E:11 mm
  • Poids : 162gr
  • Résumé : Extrait de la préface de Lionel Ray La poésie de Sylvestre Clancier est toute d'impressions, effervescente, interrogative, elle procède par touches, notations brèves, en appelle aux errances de la rêverie et de la mémoire - toutes deux confondues, indémêlables [...] Souvenirs à demi rêvés : son domaine personnel en même temps qu'il fait écho à Nerval ou à Verlaine (« Souvenir, souvenir, que me veux-tu ? ») Ou bien serait-ce une maison de campagne, les journées buissonnières, l'île de Ré, une soeur (Juliette), le voisinage d'André Frénaud : Maintenant la maison, ses cours et son jardin sont en toi. Tu sais qui est là, de l'autre côté, te regarde, te fait signe en silence. [...] Dans le poème il semblerait que le temps fait halte, s'étire, cristal et brume tout ensemble. [...] Le fi n brouillard des heures et des joies et ce petit « goût d'éternel » que Jean Follain cherchait à formuler. Néanmoins le poète ne rend pas compte seulement des circonstances d'ordre privé. [...] C'est l'incompréhensible et sanglant feuilleton du siècle, le cimetière des morts anonymes, des échos d'époque aussi avec son désordre joyeux, ses fanfares, ses éclats, ou encore la misérable épopée des vies minuscules, ou « les fusillés du petit matin » un certain onze novembre, au Mont Valérien. Et quelques échappées du côté des arts, Buffet, Vasarely, etc. Sylvestre n'a pas besoin de forcer la voix. Il lui suffi t dans des vers simples comme le vent, de nous donner à respirer un air pur, et de nous communiquer le sentiment que ce qui tremble entre les mots, c'est cette autre chose qu'on appelle poésie, selon le mot de Guillevic. (extraits) VOIS CE CIEL Tu t'inventes des vies que tu eus pu connaître elles forment les nouvelles que tu offres au matin aux oiseaux, à ton chien. Tu les composes dans ton jardin secret à l'ombre de l'heure lente où s'ouvrent les joies blanches ou les fleurs de tristesse quand les mots dans ta gorge se nouent jusqu'au silence. Vois ce ciel qui apporte la pluie referme tes paupières pour en accueillir d'autres peut-être le soleil. * RECONNAIS CES MUSIQUES Écoute ces pas de danse endiablés sur les terrasses près de la Conche à l'île de Ré reconnais ces musiques qui montaient au milieu de l'été. Elles viennent à ton oreille des lointaines saisons tu n'étais qu'un enfant qui voyait ses parents s'amuser follement, rayonnant et sautant sur les traces d'un monde qui bientôt ne serait plus le même.
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