Paris capitale coloniale

Eterotopia - EAN : 9791093250663
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Édition papier

EAN : 9791093250663

Paru le : 14 nov. 2024

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A paraître 14 nov. 2024
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  • EAN13 : 9791093250663
  • Réf. éditeur : 979109325066
  • Collection : PARCOURS
  • Editeur : Eterotopia
  • Date Parution : 14 nov. 2024
  • Disponibilite : Pas encore paru
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 160
  • Format : H:210 mm L:150 mm E:11 mm
  • Poids : 40gr
  • Résumé : L’espace produit par la modernité est celui qui fut nommé par Henri Lefebvre « l’espace abstrait ». Produit de l’État moderne, cet espace est structuré par la violence. Violence de prédation : celle de l’accumulation primitive du capital, destructrice de tous les mondes qui ne sont pas compatibles avec ou qui résistent à la logique capitaliste. Violence d’homogénéisation : celle qui nie les différences tout en fragmentant et hiérarchisant les existences. L’espace abstrait est l’espace « neutre » ou neutralisant, qui est assigné aux classes moyennes, mais aussi l’espace de ségrégation (néo-) coloniale et de hiérarchisation.Ce livre analyse la production violente de l’espace abstrait à partir de l’histoire de la construction d’un dispositif d’intervention spatiale ayant structuré Paris selon une logique cartographique : la rénovation urbaine. Ce dispositif, déployé massivement par Haussmann, trouve sa logique systémique dans la rénovation fonctionnaliste-gaulliste des Trente glorieuses, son origine dans l’histoire coloniale et sa place dans les processus d’accumulation du capital.Notre analyse se concentre sur Paris et sa banlieue. En effet, si les interventions spatiales de l’appareil d’État ont touché en profondeur la campagne française et l’ensemble du territoire national, la rénovation urbaine a surtout visé Paris et sa banlieue. La rénovation urbaine se présente tout d’abord comme une bataille continue de l’État contre Paris – le Paris populaire, le Paris communal – et comme sa transformation progressive en « capitale », centre du dispositif cartographique. Le Paris populaire, qui s’est souvent manifesté dans l’histoire comme le Paris ingouvernable, était ce qui devait être dominé, domestiqué ou expulsé.
  • Biographie : Cosimo Lisi est docteur en esthétique et études urbaines. Il est également chargé de cours dans le département d’arts plastiques de l’Université Paris 8. Ses recherches portent sur le néocolonialisme, les transformations urbaines et l’action artistique en milieu urbain. Parmi ses ouvrages: « Postface à la ville nomade » in Stany Cambot, Villes nomades. Histoires clandestines de la modernité, Eterotopia France, Paris, 2015 ; « La Révolution est en marche. A Challenge to French Neoliberal Colonialism » in Radical Cities, Engagée n.6/7, London, Vienna, Berlin, April 2018.
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