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PARLE A UN POBLE
Troba Vox - EAN : 9791093692678
Édition papier
EAN : 9791093692678
Paru le : 10 mai 2024
20,00 €
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- EAN13 : 9791093692678
- Collection : LIBRE-CD
- Editeur : Troba Vox
- Date Parution : 10 mai 2024
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 72
- Format : H:210 mm L:148 mm E:8 mm
- Poids : 450gr
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Résumé :
Eric Fraj chante 16 poèmes de Robert Lafont en occitan qu'il a mis en musique.
Robert Lafont avait vingt-trois ans lorsqu’il publia Paraulas au vièlh silenci (1946), son premier recueil poétique. En Italie un autre jeune poète, Pier Paolo Pasolini, qui n’avait qu’un an de plus, avait publié en 1942 son premier recueil poétique, Poesie a Casarsa, en frioulan. Il essayait en même temps, par ses articles, de dépoussiérer la littérature frioulane qui s’enfermait dans le localisme, et pour ce faire il prenait pour exemple la littérature en langue d’oc, qui avait su entrer dans la modernité, citant plusieurs vers de Paraulas au vièlh silenci.
Eric Fraj aime les poèmes de Lafont, le choix qu’il a fait pour ce CD explore des tonalités différentes de la poésie de Robert Lafont. Je lui sais gré de la faire vivre et de la faire entendre de façon nouvelle par sa voix pleine et vibrante, et la sensibilité et la chaleur de son interprétation.
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Biographie :
Robert Lafont
« Ne comptons pas sur Lafont pour s’enfermer dans un localisme stérile ou dans une poésie qui poétise en se regardant poétiser. Se mirer en rimaillant, ce n’est pas son affaire. Ni simple jeu de mots, ni art pour l’art, ni pure expérimentation, le poème qui dit quelque chose est pour lui ce qu’il y a de plus sérieux, car “Le seul pouvoir n’est que de dire”. Ajoutons des formules fulgurantes (“Je parle à un peuple qui n’a pas faim” – où tout est dit du drame historique de l’Occcitanie, “Dès que je meurs je recouvre santé/et fais clarté de toute nuit obscure.”, “Les guitares ouvrent les portes”), des images percutantes (“Et l’ombre des tilleuls pour abîme”, par exemple), de la moquerie politique, de l’humour et de nombreuses et essentielles questions, et l’on a tout ce qui a nourri mon désir de devenir autre : chanter en occitan provençal, endosser un nouveau discours, incorporer la musique d’un poème tout juste découvert pour en faire une chanson toute neuve. Le poème devient alors quelque chose d’autre, mais sa voix est encore dans ma voix, sa musique dans ma musique. C’est pour cette rencontre et toute cette joie que je chante Lafont, pour la découverte et la mutation que m’offre – par delà le temps et la mort – un vrai poète. »
Eric Fraj
« Tisserand de paroles des Occitanies, des Catalognes et des Espagnes, des territoires qui n’existent pas et des nations sans nation, il joue à la balle avec les lunes cyrano-bergeraciennes d’autres terres. Il est la montagne de la voix. Pyrénées dans la gorge, Ebre comme la vertèbre de son chemin, Méditerranée soudain qui le recouvre comme une peau de mère. Nous marchons avec lui. Poème après poème : sa voix invente les oiseaux sans arbre de nos poèmes.
Philosophe des clairvoyances, polyglotte des latinités, enseignant de sagesses, romancier des histoires vraies, traducteur de souterrain, témoignant de colère et de révolte, poète du chant, transmetteur du Chant du Bouvier, écriveur de l’Évangile du serpent, homme-chant, homme- monde, escaladeur de souffle et de montagne, paysan parce qu’habitant de pays, pyrénéen et amant de Pyrène, garde de Garonne, chasseur spirituel, premier troubadour ressuscité : Eric Fraj droit comme l’arbre dont il porte le nom, le frêne de notre liberté. » Serge Pey.