Perdus pour la Rance

Perdus pour la Rance est un recueil de nouvelles animées d’une soif de peindre le ridicule individualiste et égocentrique de notre siècle.

Louis-Nicolas Ganteille, auteur à l’esprit caustique, remet au goût du jour la veine satirique des Caractères de La Bruyère composant ainsi une galerie de portraits incisifs décrivant une volée d’incapables.

Cuisante peinture sociale de la médiocrité et du grotesque, ces croustillantes petites histoires de France, au style enlevé, ont le privilège de divertir par le rire.

Dépourvu du moindre hochet universitaire, Louis-Nicolas Ganteille s’est vu confronté dès ses plus jeunes années au soubassement de la pyramide sociale. Il puise dans cette période trouble l’inspiration de ses œuvres de jeunesse.

Après une succession désastreuse de choix par défaut, seuls à s’offrir à ses maigres ressources, il décide d’explorer pleinement ses capacités d’expression littéraire, pour renouer avec la tradition familiale. Désireux de s’extraire d’influences néfastes, il part alors à la recherche de nouveaux sujets, ce qui l’amène à parcourir la France dans le détail.

Durant ces années d’exil en son propre pays, il a l’opportunité de parfaire ses lacunes culturelles, ce qui l’amène à se questionner sur le sens de la création artistique. Il tire de ses interrogations une pièce de théâtre, mettant en scène un peintre vieillissant confronté aux choix qu’il n’a pas su faire.

Louis-Nicolas Ganteille vit en Bretagne, où il essaie de ne pas devenir fou, malgré la bonne volonté que ses semblables mettent à le torturer par leurs vies bruyantes.