Petit Magnificat

Symetrie - EAN : 9790231804232
GRENON LOUIS-CHARLES
Édition papier

EAN : 9790231804232

Paru le : 25 avr. 2014

17,00 € 16,11 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9790231804232
  • Réf. éditeur : SYM-0423-2
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 25 avr. 2014
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 58
  • Format : H:297 mm L:210 mm E:5 mm
  • Poids : 187gr
  • Résumé : Le Petit Magnificat est un motet à numéros découpé en sept parties.

    La pièce se présente sous forme entièrement manuscrite comme toutes les œuvres de Grénon actuellement connues. Nous sommes en possession d’un conducteur à cinq parties et d’une série de parties séparées vocales incomplètes.

    Ce Petit Magnificat est très clairement daté : « Saintes le 25e mars 1768 » (fête de l’Annonciation). Il s’agit de la dernière œuvre connue de Grénon et signée de sa main. Le fonds de la cathédrale du Puy recense 82 œuvres de Louis-Charles Grénon dont une est très proche de ce Magnificat : un Dixit à cinq daté du 16 mars 1768 et également signé de la main du compositeur.

    Ce motet, typiquement « à la française » de par son chœur à cinq voix, distribue, conformément à la tradition, les voix de dessus (sol 2e), haute-contre (ut 3e), haute-taille (ut 4e), basse-taille (fa 3e) et basse (fa 4e) plus une basse instrumentale.

    La présente édition restitue en clés modernes cette pièce qui peut être interprétée en petit ensemble vocal comme en grand chœur, en adaptant l’instrumentation du continuo.

    Xavier Janot
  • Biographie : Les lacunes des registres paroissiaux de Saintes n’ont pas permis de retrouver la date de naissance de Louis Grénon, dont on sait toutefois qu’il est né dans la paroisse Saint-Vivien de cette ville et qu’il reçut au baptême les prénoms de Louis et Charles. Par des recoupements, on peut affirmer de manière quasi certaine qu’il naît en 1734.

    Vraisemblablement en raison de qualités vocales précocement repérées, il devient enfant de chœur à la cathédrale de Saintes et bénéficie ainsi de l’éducation à la fois générale et musicale qu’assurent les maîtrises capitulaires. Il entre ainsi très jeune dans le cercle des musiciens employés par les cathédrales, qu’il ne quittera plus ensuite jusqu’à la fin de son existence.

    En 1754, Louis Grénon est engagé en qualité de maître de musique par le chapitre de la cathédrale du Puy-en-Velay. Les documents manquent pour assurer qu’à cette date il était toujours attaché à celle de Saintes, non plus comme enfant de chœur évidemment, mais comme chanteur ou instrumentiste, voire comme adjoint du maître de musique. Rien ne permet de savoir comment le chapitre de la cathédrale du Puy-en-Velay eut connaissance de ses compétences et pourquoi il décida de confier à ce jeune homme de vingt ans la lourde responsabilité de sa musique. Les tâches qui lui sont alors confiées sont celles qu’assurent traditionnellement les maîtres de musique : formation et entretien des enfants de chœur, prise en charge de la solennité du culte par la direction des chanteurs et musiciens. Parallèlement, il s’inscrit au séminaire et est ordonné prêtre en 1761, utilisant sa part d’héritage pour la constitution de son titre clérical. Peut-être parce que son nouveau statut le rend plus exigeant pour sa rétribution, les relations avec les chanoines se détériorent très vite. En mai 1763, il quitte la cathédrale du Puy-en-Velay pour celle de Clermont, avec laquelle il est sans doute en contact depuis plusieurs années. On ignore s’il a beaucoup composé pendant son séjour au Puy ; il ne subsiste que quatre pièces précisément datées de cette période, pendant laquelle aussi il s’essaya à la musique instrumentale et fit éditer six symphonies aujourd’hui introuvables.

    Mort à trente-cinq ans, Louis Grénon avait déjà une riche expérience du métier de maître de musique, qu’il avait exercé dans trois villes épiscopales. En dépit de la rareté des sources, son itinéraire donne la conviction qu’il fut très jeune un compositeur apprécié. La redécouverte de sa musique éclairera sans doute mieux que les archives la rencontre entre son style et les attentes du public de son temps.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.