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Petits soupers libertins
Dix Huitieme - EAN : 9791092328110
Édition papier
EAN : 9791092328110
Paru le : 14 nov. 2016
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- EAN13 : 9791092328110
- Collection : DIX HUITIEME S
- Editeur : Dix Huitieme
- Date Parution : 14 nov. 2016
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 280
- Format : H:240 mm L:160 mm E:15 mm
- Poids : 480gr
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Résumé :
Les six textes réunis dans ce volume nous invitent derrière les portes closes de l’hédonisme joyeux et vespéral du siècle des Lumières, au seuil du jour et de la nuit, du public et de l’intime.
Les Soupers de Daphné
confondent moeurs du temps et festins légendaires : ceux de Lucullus, des Césars ou du Trimalcion que Pétrone décrivait dans son Satyricon. À Daphné, des soupers galants se tiennent loin des indiscrets d’Antioche/Paris. On s’y abandonne à tous les plaisirs : du lieu, de la table, de la chair, mais aussi de la conversation. Dans son conte moraliste
Le Souper
, Bastide met en garde contre les dangers que court la vertu lorsque les vins et les propos échangés librement échauffent les esprits. Même constat dans Le
Souper fin
de Restif : pudeur et respect succombent sous l’influence de l’ivresse, de la liesse et de la relative intimité d’une partie carrée. Quant à Mercier, il peint les petits soupers comme une fantaisie érotique des riches et des puissants.
Le Souper des petits-maîtres
réunit lui aussi hommes de qualité et filles de joie autour d’un repas de petite maison. Nos héros y volent comme on s’embarque pour Cythère : en toute légèreté. Ce volume finit en vers, clin d’œil à la tradition des après-soupers chantants du siècle des Lumières. L’épître que Gentil-Bernard dédie à la volupté exalte ces soupers qui, par leur luxe de bon goût et leur galanterie toute dix-huitième, enlèvent les convives à la réalité pour mieux les transporter dans un univers très « rococo ».
La redécouverte de ces textes permettra d’apprécier l’importance des soupers dans l’imaginaire du XVIII e siècle. Entre grandeur et décadence, mythe et réalité, Histoire et représentations, ils évoquent l’essor de l’intimité vers la fin de l’Ancien Régime, racontent le triomphe de l’âge des Lumières sur les limites autrefois imposées par la nuit, et célèbrent le bon temps de ce siècle de fer qui, avec ses petits soupers, sut se créer un paradis sur terre.