Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Philippe Séguin - Le remords de la droite
EAN : 9782262050665
Paru le : 7 sept. 2017
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782262050665
- Réf. éditeur : 603682
- Collection : PERRIN BIOGRAPH
- Editeur : Perrin
- Date Parution : 7 sept. 2017
- Disponibilite : Provisoirement non disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 405
- Format : H:241 mm L:156 mm E:36 mm
- Poids : 680gr
-
Résumé :
Le dernier homme d'Etat de la Ve République ?
Pourquoi la personnalité et le destin inachevé de Philippe Séguin continuent-ils de fasciner, comme si sa mort brutale en 2010 avait laissé un vide durable dans la vie politique nationale ? Le petit Français venu de Tunisie, orphelin de guerre, délaissa vite ses tout premiers engagements, classiquement de gauche, pour rallier de Gaulle. Député des Vosges à 35 ans, maire hyperactif d'Epinal pendant quatorze ans, ministre remuant des Affaires sociales sous la cohabitation Mitterrand/Chirac, président hors norme de l'Assemblée nationale, enfin candidat sacrifié à la mairie de Paris, son indépendance d'esprit et de comportement le laissa toujours en marge de son parti, le RPR, et de la politique traditionnelle, dont il réprouvait les compromis trop faciles. En 1992, conduisant la bataille contre le traité de Maastricht, il fut, véritable Cassandre, l'homme capable de dire non.
Aujourd'hui, il fait figure de visionnaire, qu'il s'agisse de l'Europe devenue purement économique et financière, des effets néfastes de la mondialisation, de la dégénérescence du gaullisme et du mouvement qui le portait, ou encore de l'absence d'un grand projet collectif conduit par un Etat digne de ce nom. Le destin de cet homme tempétueux, exigeant, solitaire s'identifie à la crise de notre démocratie, dont il avait compris très tôt les ressorts profonds.