Poésie modale vol II

Lo Chamin - EAN : 9782913238060
MARCELA DELPASTRE
Édition papier

EAN : 9782913238060

Paru le : 1 janv. 2000

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  • EAN13 : 9782913238060
  • Réf. éditeur : POESII00
  • Editeur : Lo Chamin
  • Date Parution : 1 janv. 2000
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 251
  • Format : H:217 mm L:142 mm E:15 mm
  • Poids : 376gr
  • Interdit de retour : Retour interdit
  • Résumé : 3 volumes de 272, 256 et 264 pages, en français.

    Tome II : L’Anathème, Et Incarnatus est, Salut à la Reine, L’Histoire dérisoire, Électre, Dit de la précieuse vie, La Mort maintenant, La Fille assise, La Vigne en fleur.

    Tome I : Clytemnestre au couteau, Petits Motets d’amour, Requiem pour un pendu, L’Iconostase, Marguerite dans le miroir, Le Serpent, Le Chant de la chair vive, Le Chant de la mort blanche, Le Chant secret de la vigne, Les Ailes du serpent.
    Tome III : Poème à l’enfant, Une Brise légère, L’Automne sur la mer, L’Insomnie, Le Désert, Montjoie, La Danse.

    Cette poésie, dans son ampleur (chaque poème fait plusieurs dizaines de pages), progresse par séquences ponctuées de formules en partie répétitives faisant cycle, le poème se nourrissant de tant et tant de choses souvent inattendues portées par tant et tant de voix se mariant ou contrariant à l’infini, le poème étant à lui-même son exégèse, la voix du poète – sa petite voix particulière serais-je tenté de dire – coupant de temps à autre la parole au Verbe qui s’exprime en lui pour quelque commentaire comme en aparté.

    Ces longs textes sont faits pour être dits, mieux proférés, en scansion et tension portées par tout le corps, et la lyrique delpastrienne y atteint sa plus grande somptuosité, qui prend son temps et le nôtre pour nous mener – le pire : non sans humour – au plus profond du tragique de la condition humaine : d’une espèce vouée par Dieu à être le miroir de sa Création, sa conscience et son exaltation, accablée par ce rôle exorbitant – l’infime étant si près de l’infini ! –, Delpastre évoluant sans cesse entre une célébration de la vie des plus sensuelles et la déploration souvent très crue des malheurs du monde, l’être humain y prenant parfois les traits typés, arché-typés de Faust ou de Judas, d’Électre ou de Salomé, le plus souvent créature anonyme, magnifique et dérisoire, face à un Dieu de dépit et de tendresse.
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