Pratiques musicales féminines

Symetrie - EAN : 9782364850460
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Édition papier

EAN : 9782364850460

Paru le : 13 sept. 2016

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  • EAN13 : 9782364850460
  • Réf. éditeur : SYM-46-0
  • Collection : SYMETRIE RECHER
  • Editeur : Symetrie
  • Date Parution : 13 sept. 2016
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 224
  • Format : H:240 mm L:170 mm E:21 mm
  • Poids : 455gr
  • Résumé : Le fait d’être une femme a-t-il eu, historiquement, une incidence sur les pratiques des musiciennes ? S’il est aujourd’hui avéré que le genre du musicien n’influe pas directement sur le son produit – à l’exception évidente de la voix –, les interdits sociaux ou culturels qui pesaient et pèsent encore sur les pratiques musicales féminines ont nécessairement eu des conséquences sur ces dernières, qu’il s’agisse du choix de l’instrument, de la position de l’instrumentiste ou de l’accès même des femmes à l’apprentissage de la musique.
    Les différentes contributions envisagent ces questions en examinant un large spectre de pratiques musicales, allant de la composition à l’interprétation instrumentale et vocale, en passant par le professorat et le mécénat, les activités rémunérées ou non, les performances privées, publiques ou semi-publiques. Différents espaces sont ainsi pris en considération : le foyer, la cour, le couvent, l’académie, la ville, le conservatoire, la scène, autant de lieux qui, de la Renaissance à la fin du XIXe siècle, ont joué un rôle ambivalent pour les pratiques musicales des femmes en Europe occidentale.
    À travers ces études de cas, on mesure les mutations et les constantes des attendus de la féminité, ainsi que la redéfinition permanente des contours du licite et de l’illicite, de la décence et de l’inconvenance, en fonction des époques et des contextes sociaux et culturels. À la croisée de l’histoire culturelle de la musique, de l’histoire des femmes et de l’histoire du genre, cet ouvrage place les femmes au centre de l’histoire de la musique tout en mettant en lumière le rôle des pratiques musicales dans la constitution des normes de genre et leurs perpétuelles transformations.
  • Biographie : Archiviste paléographe, ancienne membre de l’École française de Rome et docteure en histoire, Caroline Giron-Panel est historienne et musicologue. Après une thèse de doctorat consacrée aux musiciennes de Venise entre le XVIe et le XVIIIe siècles (Musique et musiciennes à Venise. Histoire sociale des ospedali, École française de Rome, 2015), elle s’intéresse aujourd’hui à la circulation de la musique, des musiciens et des musiciennes en Europe à l’époque moderne, notamment à travers l’étude des réseaux italiens. Elle a publié de nombreux articles sur la formation des musiciennes, les récits de voyage en Italie ou l’activité musicale dans les institutions charitables à la Renaissance et a assuré la direction scientifique de plusieurs ouvrages, en collaboration avec des historiens, des musicologues et des littéraires (notamment La Musique à Rome au XVIIe siècle. Études et perspectives de recherche (École française de Rome, 2012), avec Anne-Madeleine Goulet, Musiciennes en duo. Mères, filles, sœurs ou compagnes d’artistes (Presses universitaires de Rennes, 2015), avec Raphaëlle Legrand, Sylvie Granger et Bertrand Porot.
    Conservatrice au département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France pendant plusieurs années, elle enseigne actuellement comme professeure agrégée au Gymnase Jean Sturm (Strasbourg). Elle est également chercheuse associée auprès du laboratoire THALIM (UMR 7172) et membre conservateur du Centre Jean-Mabillon (EA 3624).


    Catherine Deutsch a soutenu une thèse sur les madrigaux de Giovanni de Macque à Paris-Sorbonne en décembre 2007 en cotutelle avec l’université de Bologne. Après avoir collaboré avec le Centre d’études supérieures de la Renaissance de Tours sur un programme de restitution polyphonique, le Centre de musique baroque de Versailles sur un projet financé par l’Institut Émilie du Châtelet, et le département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France sur les programmes du RISM, elle est depuis 2012 maîtresse de conférences à l’université Paris-Sorbonne. Catherine Deutsch est membre fondatrice du Cercle de recherche interdisciplinaire sur les musiciennes (CREM), aux côtés de Raphaëlle Legrand, Hyacinthe Ravet, Bertrand Porot et Florence Launay. Elle co-anime depuis 2012 un séminaire de recherche à l’École des hautes études en sciences sociales sur le genre et la création dans l’histoire des arts vivants, avec Élizabeth Claire (C.N.R.S. – C.R.H.) et Raphaëlle Doyon (Paris 8).
    Elle est l’auteur de Carlo Gesualdo (Bleu Nuit, 2011) et co-traductrice de l’ouvrage de Susan McClary Ouverture féministe (Rue musicale – Philharmonie de Paris, 2015). Elle a publié des articles dans les revues suivantes : Journal of Musicology, Journal of the Alamire Foundation, Revue de musicologie, Analyse musicale, Sigila et contribué à plusieurs ouvrages collectifs.
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