Purgatoire

Caracteres - EAN : 9782854466522
ZURITA RAUL
Édition papier

EAN : 9782854466522

Paru le : 26 mai 2021

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  • EAN13 : 9782854466522
  • Collection : LITT. ET ART
  • Editeur : Caracteres
  • Date Parution : 26 mai 2021
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Nombre de pages : 130
  • Format : H:260 mm L:160 mm E:9 mm
  • Poids : 286gr
  • Résumé : Raúl Zurita (1950), poète chilien multiprimé et internationalement reconnu, publie Purgatorio, recueil renouvelant en profondeur la création poétique, en 1979, en pleine dictature de Pinochet. La présence de vaches perdues dans la logique, d’aires vertes, d’un désert d’Atacama bleuté, déconcertent le lecteur. À cela s’ajoutent la présence de l’image, de la briéveté et de la concision formelles. Le lecteur découvre un sujet lyrique scindé dans nombre de poèmes et un référent géographique chilien – le désert – doté d’une dimension onirique et fantasmagorique. S’entremêlent également poèmes brefs, construits autour de démonstrations logiques et de la théorie des ensembles, et documents visuels, avant que ne s’achève le recueil par « La vida nueva », série d’encéphalogrammes assortis de vers qui leur sont superposés et dont le titre est inspiré de Dante Alighieri tout comme celui du recueil. Entre les différentes sections de Purgatorio font irruption d’autres documents antipoétiques, tel l’électroencéphalogramme figurant sur la couverture du recueil, rappelant au lecteur que la poésie ne se réduit pas aux vers et aux strophes : le parcours littéraire de Zurita fait s’entrecroiser impact visuel, création langagière et pluralité des supports. Ces choix esthétiques produisent de nouveaux effets et révèlent la fracture personnelle du poète et la fracture collective vécue par la population chilienne au cours des années noires de la dictature. Par cette traduction en français, l’esprit zuritien, fait d’originalité, de création permanente, de jeux linguistiques, de colloquialisme que véhicule un langage vivant et mouvant, est préservé.
  • Biographie : Raúl Zurita (Chili, 1950) a suivi des études d’Ingénierie Civile à l’Université Federico Santa María de Valparaíso. Professeur émérite de l’université Diego Portales (Chili), il a reçu le Prix National de Littérature au Chili en 2000 et de nombreux autres prix tels que le Prix ibéro-américain de poésie (Chili, 2016), le Prix ibéro-américain de littérature José Donoso (Chili, 2017) ou encore l'Asan Prize (Inde, 2018), le Prix Alberto Dubito Interna- tional (Italie, 2018), le Prix des Droits de l’Homme Jaime Castillo Velasco (Chili) et le Prix Reina Sofía de Poésie Ibéro-américaine (Espagne, 2020) ainsi que plusieurs doctorats honoris causa (université d’Alicante, Espagne en 2015, université technique Federico Santa María, Chili, en 2015, université de la Frontera à Temuco, Chili, en 2018).
    Il a publié, entre autres, les recueils de poèmes Purgatorio (1979), Anteparaíso (1982), Canto a su amor desaparecido (1985), La vida nueva (1994), Poemas militantes (2000), INRI (2003), Los países muertos (2006), In memoriam et Las ciudades de agua (2007), Zurita (2011) ainsi qu’un récit autobiographique, El día más blanco (1999, réédité en 2015), des essais (comme Sobre el amor, el sufrimiento y el nuevo milenio en 2000 et Son importantes las estrellas en 2018) et la traduction d’Hamlet en espagnol (2014). Son incarcération et les tortures qu’il a subies dans le navire Maipo de la Marine chilienne au début de la dictature du Général Pinochet (1973-1990) ainsi que le traumatisme de cette douloureuse période marquent de leur empreinte son écriture et son art, tout comme son engagement envers les droits de l’homme.
    Le poète fait partie à la fin des années 70 du Colectivo de Acciones de Arte (C.A.D.A.) qui mène des actions artistiques visant à occuper les espaces publics en pleine dictature. Hormis cette collaboration, il écrit le poème « La vida nueva », tracé dans le ciel de New York en 1982, ou le vers « Ni pena ni miedo » gravé dans le désert d’Atacama en 1993 et réalise l’installation « Sea of pain » en 2016 lors de la biennale de Cochin-Muziris en hommage aux populations réfugiées ; il commet en outre des auto-agressions contre son propre corps : brûlure de la joue en 1975 comme réponse à une situation précaire, tentative avortée d’aveuglement à l’ammoniaque en 1980 afin de s’imaginer, sans avoir la possibilité de les voir, les écritures célestes.
    Les créations langagières, la déconstruction syntaxique, l’utilisation de blancs typographiques et de syllogismes, les échos des œuvres de Dante Alighieri dans les titres de ses recueils ou encore la riche intertextualité et le chant à un espace naturel en mouvement (désert d’Atacama, océans, cordillères, fleuves) sont quelques-uns des traits distinctifs de son écriture poétique qui prend une dimension universelle. Raúl Zurita a été traduit dans de nombreuses langues (allemand, anglais, arabe, bengali, chinois, français, grec, italien, suédois, etc.).
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