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Quand le capitalisme perd la tête
Fayard - EAN : 9782213616599
Édition papier
EAN : 9782213616599
Paru le : 8 oct. 2003
20,30 €
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- EAN13 : 9782213616599
- Réf. éditeur : 3518594
- Collection : DOCUMENTS
- Editeur : Fayard
- Date Parution : 8 oct. 2003
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 432
- Format : H:235 mm L:153 mm E:30 mm
- Poids : 516gr
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Résumé :
Poursuivant le procès du libéralisme sans limites amorcé dans La Grande Désillusion, Joseph Stiglitz s?appuie cette fois sur son expérience de quatre ans en tant que conseiller économique principal du président Clinton pour répondre à une question centrale : comment, au tournant du troisième millénaire, est-on passé du prétendu « triomphe » du capitalisme à l?américaine - bien entendu surévalué et fondé sur des bases très incertaines, notamment l?effervescence boursière et tout ce qui s?ensuit (stock-options, tyrannie des actionnaires...) - à une chute retentissante ? Avec une clarté de propos remarquable et une attention constante aux mécanismes économiques les plus concrets, il aborde le phénomène de la bulle spéculative, la vague des déréglementations aux Etats-Unis - en particulier dans le domaine des télécommunications - et leurs conséquences, ou encore les scandales comptables, à commencer par le premier et le plus retentissant : le cas Enron.
A l?occasion de cette plongée au coeur des centres de décision de la plus grande économie de marché du monde, l?auteur procède à la démolition des divers mythes qui étaient au fondement des politiques économiques des Etats-Unis, mais aussi de nombreux autres pays occidentaux, dans les années 1990 : la réduction du déficit ne relance pas l?économie ; l?impact des guerres sur cette dernière est négatif ; il n?y a pas de « héros » économiques (c?est la politique qui compte et non les hommes) ; la « main invisible » d?Adam Smith est invisible pour la bonne raison qu?elle n?existe pas ; la finance n?est pas la source de toute sagesse ; l?Etat n?est pas systématiquement mauvais...
Enfin, fort de ses observations, Stiglitz esquisse les grandes lignes d?un « idéalisme démocratique », vision d?avenir fondée sur un juste équilibre entre le marché et l?Etat, et sur des valeurs telles que la justice sociale (égalité des chances, priorité à l?emploi) ou encore le droit du citoyen à l?information.
Joseph Stiglitz a publié en 2001 aux éditions Fayard La Grande Désillusion.
Traduit de l?anglais (américain) par Paul Chemla. - Biographie : Né en 1943 aux États-Unis, Joseph Eugene Stiglitz est un économiste néo-keynésien. Prix Nobel d'économie en 2001, il est l'un des pères du nouveau keynésianisme. De 1960 à 1963, il étudie à Amherst College. Docteur en 1967 au MIT de Boston, il obtient une bourse Fulbright de recherche à Cambridge. Professeur, il entre à la Société d'économétrie et enseigne à l'Université de Yale, puis à Stanford, à Oxford et à Princeton. Grand théoricien, Joseph Eugene Stiglitz enseigne actuellement à la Graduate School of Business de l'Université de Columbia et est rédacteur en chef du journal The Economists' Voice, aux côtés de Bradford DeLong et Aaron Edlin. Membre du Board of Advisors du Oxford Council on Good Governance, il a été nommé, par Jean-Paul II, à l'Académie pontificale des sciences sociales.Parallèlement, Joseph Eugene Stiglitz a joué un rôle politique important, en tant que président du Council of Economic Advisers de Bill Clinton, puis vice-président et économiste en chef de la Banque mondiale de 1997 à 2000. En 2001, il reçoit le prix Nobel d'économie, avec Georges Akerlof et Michael Spence. Joseph Eugene Stiglitz a notamment publié La Grande Désillusion (Fayard, 2002), Quand le capitalisme perd la tête (Fayard, 2003), Un autre monde (Fayard, 2006) et Pour un commerce mondial plus juste, avec Andrew Charlton (Fayard, 2007).photo : © Ulf Andersen/Gamma