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Quarto 107 - Le Contrôle Et La Passe : Notre Législation - Avril 2014
Rev Quarto - EAN : 9782930653082
Édition papier
EAN : 9782930653082
Paru le : 24 avr. 2014
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- EAN13 : 9782930653082
- Réf. éditeur : 978293065308
- Editeur : Rev Quarto
- Date Parution : 24 avr. 2014
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 150
- Format : H:240 mm L:175 mm E:20 mm
- Poids : 200gr
- Résumé : Légiférer les professions dites de la santé mentale en Belgique revient au coeur des débats parlementaires après plusieurs tentatives avortées depuis plus de dix ans. Pour ce faire, le projet de loi en préparation assimile tout simplement la psychanalyse à la psychothérapie et entend soumettre cet ensemble au domaine médical et universitaire. Ce faisant, il nie la question de la psychanalyse laïque que ce projet ne prend pas en compte. Mais surtout il ne tient pas compte de la nature du symptôme tel que le considère la psychanalyse. Le symptôme n'est pas à éradiquer mais à prendre comme une construction singulière de chaque sujet, construction faite de signifiant et jouissance. En cela, il échappe à tout savoir de type universitaire et médical. Somme toute, pour nos politiciens, la psychanalyse est un symptôme qu'ils ne parviennent pas à faire rentrer dans le discours du maître. Et pour cause, ce n'est pas par ce bien que le symptôme peut être abordé. Disons que pour nos politiciens, la psychanalyse fait symptôme, et donc signe d'un réel en jeu. Car leur présupposé de base est erroné. Vouloir réintégrer la santé mentale dans celui plus vaste de la santé se révèle impossible pour une raison très simple : « Non, la santé mentale n'existe pas. On en rêve. C'est une fiction. » Et la psychanalyse n'entend pas, à l'inverse des psychothérapies, supprimer ce symptôme qui fait le coeur de tout parlêtre et qui tient à sa position d'être langagier. Pour nous, le symptôme se construit, se cerne. Nous en étudions la fonction dans l'économie subjective des sujets qui s'adresse à nous pour qu'ils puissent en évacuer les effets mortifères mais non la racine qui, elle, ne se supprime pas. Elle reste la marque du langage sur le corps. Ce numéro de Quarto publie certains textes prononcés lors et autour du Forum organisé par l'ACF-Belgique le 5 octobre dernier et qui regroupait des membres des diverses associations de psychanalystes belges. Ce fut un succès dont nos hommes politiques ont eu vent et dont ils semblent maintenant avoir tiré certaines leçons : non la psychanalyse n'est pas une psychothérapie même si elle produit des effets thérapeutiques. Elle doit donc avoir un statut « à part ». La question du symptôme constitue le fil rouge de ce numéro de Quarto. L'on y découvre aussi comment il est traité par la psychanalyse : dans la passe qui envisage ce symptôme dans sa radicalité, mais aussi dans la clinique quotidienne qui nous illustre autant de manières dont des sujets tentent de se débrouiller avec ce symptôme pour arriver avec l'appui du psychanalyste à un certain « savoir y faire avec ». Cette question est tout aussi présente dans les textes qui composent les autres rubriques : témoignage, cinéma, peinture. + visuel de meilleure qualité disponible