Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Quatre poèmes
Symetrie - EAN : 9790231801095
Édition papier
EAN : 9790231801095
Paru le : 20 janv. 2005
16,00 €
15,17 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9790231801095
- Réf. éditeur : SYM-0109-5
- Editeur : Symetrie
- Date Parution : 20 janv. 2005
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 28
- Format : H:297 mm L:210 mm E:3 mm
- Poids : 98gr
-
Résumé :
Ces Quatre poèmes pour chœur de femmes (soprano, mezzo, alto) a cappella proposent des textures spécifiques à chaque pièce, en accord avec le texte dont la compréhension est toujours au premier plan (homorythmie et syllabisme). L’écriture musicale qui résulte de cette démarche place donc l’œuvre à la portée des chœurs amateurs.
Mémoire
La pierre au fond de ta tête
Juste érodée
Juste détaillée dans la carrière de ton cœur
Juste sensation sans éboulis aucun
Dans le vaste encorbellement de cette volonté
Là, coule en de pieux miroitements
Le sang qu’attache le regard.
14 janvier 1993, Les Lilas
Le rêve
Le rêve, au bal de l’inconscience
La danse où luit l’étoile de la nuit
Ici, mugit le vent nostalgique du souvenir
Là, les vagues du souhait abordent le cœur
Vers le temps, le mouvement du corps
Âpre conscience, douanier éperdu
Le regard aux paupières closes s’étonne…
13 juillet 1986
Noirs,
Obtus et indicibles
Les corbeaux aux affres de l’amour
Volent au ciel
La souffrance guette
Aux interstices de la pudeur
Le cœur est pâle
La tête aux mains pendues
L’idéal se pâme
Les yeux inondés de rêve.
14 juin 1985
Tu veux accomplir l’acte
L’acte de ton cœur
Ton cœur emporté dans les lunes de la mélancolie
Veut cesser de braver et enfin rayonner
Par la bouche sereine de l’intelligence
Ton cœur veut illuminer l’espace
Dans le temps secoué et sans torpeurs
Il veut sans aucunes convulsions
Se placer dans l’axe sage de la joie
Il veut avec ton corps élancer l’amour
Ton cœur est brave et il ne veut plus avoir besoin de se replier
Dans l’alcôve de la solitude amère
Il veut que l’acte devienne vie dans la flamme
De son désir bienveillant dans lequel s’épanouissent
L’ordre de la beauté et le feu des sentiments
Tu veux accomplir l’acte
L’acte de ton cœur.
6 septembre 1993
Paris
Olivier Tanguy
(1965-1993)
-
Biographie :
Né en 1934, Jean-Marie Morel a poursuivi à Paris simultanément des études littéraires en Sorbonne et des études musicales auprès de maîtres tels que Pierre Lantier, René Leibowitz et Michel Puig.
Conseiller aux études musicales au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon jusqu’en 1995, il fut auparavant animateur à la maison de la culture de Grenoble (1967-1976), puis responsable animation-pédagogie à l’Ensemble intercontemporain (1977-1983), directeur de l’École nationale de musique de Chalon-sur-Saône (1983-1990), puis inspecteur de la Musique en région Rhône-Alpes pendant une année. Il est désormais dégagé du souci permanent des institutions.
Jean-Marie Morel a composé à ce jour plus de soixante partitions dans les genres les plus variés : musiques instrumentales et vocales, ballets, musiques de scène et de téléfilms, théâtre musical, pièces « pédagogiques », etc.
Parti d’un langage atonal (dodécaphonisme empirique, exceptionnellement sériel) appliqué à des formes volontairement indéfinies, Jean-Marie Morel n’a jamais rejeté son attrait pour la consonance, largement utilisée en parallèle dans ses musiques « incidentales » (théâtre, film).
Il est parvenu progressivement à une synthèse de ces différentes tendances : dissonance émancipée et consonance-modalité, avec une prédilection pour les moyens traditionnels vocaux et instrumentaux.
Plus que la recherche de procédés nouveaux, c’est le plaisir et l’émotion de l’interprète et de l’auditeur qui le préoccupent d’abord, sans renier pour autant son propre monde intérieur… Debussy, Schœnberg et Stravinski demeurent pour lui les grands ancêtres, mais il admire quantité d’autres compositeurs d’hier et d’aujourd’hui.
