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Que dois-je dire à la corneille ? - Valentin Raspoutine
Alidades - EAN : 9782919376544
Édition papier
EAN : 9782919376544
Paru le : 15 févr. 2018
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- EAN13 : 9782919376544
- Collection : PBR
- Editeur : Alidades
- Date Parution : 15 févr. 2018
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 56
- Format : H:210 mm L:125 mm E:6 mm
- Poids : 90gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : Un micro événement – une brouille bien ordinaire entre un père et sa petite fille – est le point de départ d’un questionnement introspectif sur la possibilité même de l’unité du moi. Des incidents des plus banals (comme un car qui ne part pas à l’heure) sont les signes révélateurs d’un problème de conscience dont toute la signification ne peut se révéler qu’au sein de l’immensité des paysages naturels du Baïkal. Ce récit est celui d’une angoisse aussi ordinaire qu’essentielle, et pose par accumulation de petites touches de grandes questions sur ce que nous sommes, ou ne parvenons pas à être. Édition bilingue, traduction d'Irène Imart.
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Biographie :
Valentin Grigorievitch Raspoutine (15 mars 1937 – 14 mars 2015) est originaire du village d’Atalanka en Sibérie Orientale, sur les bords de l’Angara. Au terme de quatre années d’école élémentaire, il est envoyé poursuivre sa scolarité (le premier de son village) au chef-lieu (Oust-Ouda) à cinquante kilomètres de chez lui, expérience dont il rend compte dans son récit "Mes leçons de français". Après un cursus universitaire à Irkoutsk, il collabore aux journaux et revues des komsomols d’Irkoutsk et de Krasnoïarsk, où il se lie d’amitié avec Alexandre Vampilov. Son premier récit paraît en 1961. Il devient membre de l’Union des Écrivains Soviétiques en 1967, après la publication de son premier roman, "De l’argent pour Maria". Auteur de récits désabusés et empathiques, il interroge inlassablement la manière dont la modernité, avant et après la perestroïka, engendre au sein des individus un conflit déstabilisateur, dévastateur et sans issue entre le sens hérité des traditions et des aspirations dont la brutalité brouille tous les repères. Son œuvre, fondamentalement marquée par l’inquiétude, n’est pas de celles qui assènent des solutions: l’existence y est toujours rendue sous le mode de l’hésitation et du questionnement nécessairement irrésolu, et, refusant une vision globalisante, elle est d’abord attentive à la dimension intime et complexe de ce qui fait la réalité d’une époque, en Russie, pour le moins troublée.
La place de la nature est déterminante dans ses écrits, comme elle peut l’être chez Victor Astafiev, ou pour la génération suivante chez Alexandre Semenov. Les étendues de forêt, les lacs, les rivières et leurs berges, sont à la fois les catalyseurs de l’interrogation existentielle et l’espace au sein duquel elle peut se déployer, devenue réellement cosmique.
Si Raspoutine est rattaché au mouvement informel des «écrivains de village», ce n’est en rien un folkloriste. Parent sans doute d’un Ramuz (celui par exemple de "La grande peur dans la montagne", ou de "Si le soleil ne revenait pas"), il reconstruit le local dans un foisonnement de notations d’une extraordinaire précision pour mieux l’ouvrir sur l’universel; de même la langue dans laquelle il écrit, pétrie de termes dérivés de l’oralité qu’il se refuse pourtant à décalquer, confère à ses textes leur musicalité propre, parfois redoutable pour le traducteur.