Rabbi Nahman Bratzlav (1772-1810) ou la nostalgie hassidique

Arfuyen - EAN : 9782845903784
,
Édition papier

EAN : 9782845903784

Paru le : 7 nov. 2024

16,00 € 15,17 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
  • Benefits Livraison gratuite
    en France sans minimum
    de commande
  • Benefits Manquants maintenus
    en commande
    automatiquement
  • Benefits Un interlocuteur
    unique pour toutes
    vos commandes
  • Benefits Toutes les licences
    numériques du marché
    au tarif éditeur
  • Benefits Assistance téléphonique
    personalisée sur le
    numérique
  • Benefits Service client
    Du Lundi au vendredi
    de 9h à 18h
  • EAN13 : 9782845903784
  • Réf. éditeur : 347571
  • Collection : CARNETS SPIRITU
  • Editeur : Arfuyen
  • Date Parution : 7 nov. 2024
  • Disponibilite : Disponible
  • Barème de remise : NS
  • Format : H:185 mm L:120 mm E:14 mm
  • Poids : 175gr
  • Résumé : Arrière-petit-fils du Baal Chem Tov, fondateur du hassidisme à Medjybij (à l'ouest Ukraine) en 1740, Rabbi Nahman de Bratzlav est une figure majeure de la spiritualité hassidique. Ses enseignements, ici présentés, ont été recueillis par son disciple R. Nathan Sternhartz sous le titre Recueil de notre maître R. Nahman et Recueil des lois. Quant aux histoires qu'il a racontées à la fin de sa vie, publiées en yiddich et en hébreu, elles en ont fait un personnage très populaire. Les Contes de Rabbi Nahman édités par Martin Buber donnent ainsi l'idée fausse d'une sorte de conteur. R. Nahman a lutté toute sa vie contre la peur et la tristesse. La vocation de son enseignement est d'aider ses disciples à lutter contre ces deux sentiments. Pour lui, il existe une mélodie (nigun) sainte et éternelle en toute créature, pas seulement humaine. Cette mélodie-là qui est celle de la création est plus puissante qu'une discussion pour éveiller l'âme humaine. C'est cette mélodie éternelle que chaque personne tenterait de rejoindre grâce à sa propre mélodie, même quand elle l'ignore. R. Nahman met au vif de son propos une nostalgie pour Dieu, incessante et aigue. Il fait sien l'enseignement du R. Isaac Luriaselon lequel l'acte créateur implique un retrait/cachement (tsimtsoum) de la lumière de l'Infini (Ein Sof). En effet, si cela ne se produisait pas, il n'y aurait place pour aucune créature. R. Nahman distingue ainsi deux types de souffrances : celles qui relèvent de la brisure des vases et celles qui relèvent de l'espace vide. Garder le sentiment d'être loin, mais désirer se rapprocher, plutôt que d'en venir à des conclusions définitives, voilà l'essentiel pour R. Nahman. C'est aussi le de son adage célèbre selon lequel « il n'est pas bon d'être vieux ». Il faut en effet se renouveler sans cesse.
  • Biographie : Rabbi Nahman est né à Medjybij, à l'ouest de l'UKRAINE, en 1772. Il était l'arrière-petit-fils du Baal Chem Tov (1700-1760), fondateur du hassidisme dans cette même ville. Marié à 13 ans, il eut 7 enfants. À 18 ans, il y devint le rabbin d'une petite communauté de Hassidim. En 1798-1799, il fit un voyage en terre d'Israël. C'est grâce à ce voyage, disait-il, qu'il reçut la force de remplir son rôle de Juste. À son retour, il rendit visite à R. Arié Leib, disciple du Baal Chem Tov, qui lui interdit de s'installer à Medjybij et devint son pire ennemi. La mémoire restait vive des méfaits provoqués par les prédications des faux messies Sabbataï Tsevi (1626-1676), puis Jacob Franck (1726-1791), le premier finissant par se convertir à l'islam et le second au christianisme. Il s'établi donc à Bratzlav, un peu à l'est de sa ville natale. Il y fut rejoint par son disciple principal R. Nathan (1780-1844), qui mit par écrit ses enseignements. R. Nahman mettait l'accent sur l'étude de la Torah orale (Talmud, Zohar) et sur la solitude dans les champs et les forêts d'Ukraine. Il fut éprouvé par la mort de plusieurs de ses enfants en bas-âge et de sa femme Saskia, atteinte de la tuberculose comme il le sera lui-même. Durant les quatre dernières années de sa vie, il commença à raconter des histoires qui furent ensuite publiées en yiddich et en hébreu et eurent une grande postérité. Kafka, dit-on, en avait lues certaines.
Haut de page
Copyright 2024 Cufay. Tous droits réservés.