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Ramasse-vioques
Gallimard - EAN : 9782070707546
Édition papier
EAN : 9782070707546
Paru le : 13 oct. 1986
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- EAN13 : 9782070707546
- Réf. éditeur : A70754
- Collection : DU MONDE ENTIER
- Editeur : Gallimard
- Date Parution : 13 oct. 1986
- Disponibilite : Manque sans date
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 264
- Format : H:205 mm L:140 mm E:19 mm
- Poids : 320gr
- Résumé : Santa María : un bourg hypothétique du rio de la Plata avec, au centre, la gare et son lot continu de colons, nomades et personnes déplacées ; avec ses lieux stratégiques : le journal local, le café, l'église, la Colonie et, en haut de la côte, une mystérieuse maisonnette aux volets bleus. Un jeune homme de seize ans, dont les yeux et la voix commandent le récit, voit débarquer du train un homme mûr aux traits conquérants et trois femmes extravagantes. Ce sont Ramasse et ses vioques, venus scandaliser - ou fasciner ? - la petite agglomération coloniale. Mais Jorge Malabia vit intensément les tourments de l'adolescence à la faveur de cette arrivée démoniaque et dans l'atmosphère morbide où se complaît la belle et troublante veuve de son frère. Entre la chambre de Julita et la maisonnette de la côte, Jorge vivra tous les émois, tous les élans, dans le mensonge et les blessures qui le mèneront à l'âge adulte. Roman d'apprentissage ? Certes, mais aussi étonnante méditation, ironique et saccadée, sur ces rivages sombres, dépeuplés du rio de la Plata, dans cette Santa María ville mythique que l'Uruguayen Juan Carlos Onetti bâtit d'un livre à l'autre, où l'ennui le dispute au tourment, où le péché fleurit comme sur l'arbre le plus rabougri du jardin d'Eden.
- Biographie : Né en 1909 à Montevideo en Uruguay, Juan Carlos Onetti connaît une enfance heureuse. Il interrompt ses études et exerce de nombreux métiers avant de se consacrer au journalisme. En 1930, il se marie pour la première fois (il se mariera quatre fois !) et s'installe à Buenos Aires en Argentine. Contes et nouvelles commencent à paraître et il publie en 1939 son premier roman, Le puits. Il travaille pour l'agence Reuters, où il restera jusqu'en 1954. En 1950 paraît La vie brève, premier volume du "cycle" de Santa María, une ville mythique aussi cruelle que fascinante, dans laquelle se perd l'homme moderne. Laisson parler le vent clôturera ce cycle en 1979. De retour à Montevideo, il se lie d'amitié avec Luis Batlle Berres, à qui il dédicacera Le chantier, et reçoit en 1962 le prix national de Littérature. Opposant à la dictature de Juan María Bordaberry, il est arrêté et emprisonné quelques mois en 1974, puis relâché après une campagne de protestations internationale ; il part s'installer à Madrid où il collabore au journal El País. Il reçoit le prix Cervantès, la plus haute distinction littéraire en Espagne, en 1980. Malgré le retour de la démocratie en Uruguay, il décide de rester à Madrid et c'est dans cette ville qu'il meurt en 1994.