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Réflexions exégétiques entre langage et philosophie
EAN : 9782384440306
Édition papier
EAN : 9782384440306
Paru le : 15 déc. 2023
15,00 €
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- EAN13 : 9782384440306
- Date Parution : 15 déc. 2023
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:220 mm L:150 mm
- Poids : 401gr
- Résumé : Le lecteur trouvera dans cet ouvrage le premier volet d’une série d’essais portant sur des textes philosophiques. Les auteurs convoqués sont des Anciens : Platon, Aristote, Plotin, Augustin, etc., ou appartiennent au champ de la philosophie moderne : Descartes, Locke, Berkeley. Pour ce qui est de la philosophie contemporaine, seul Heidegger est impliqué, et uniquement à propos d’un terme central dans l’histoire de la philosophie et des religions : le logos, qui offre l’occasion de nous inviter à une promenade philosophique et linguistique à travers les siècles. L’auteur entend montrer le rapport étroit entre langage et philosophie et l’exégèse s’appuie sur l’analyse linguistique, entendue au sens large. Il existe en effet un pont entre le sens dans le langage ordinaire et la quête du sens du point de vue ontologique. On tient là le fil directeur qui relie les études réunies dans ce volume. Les sciences de la Nature, qui s’intéressent au comment de l’être, laissent à la philosophie la question du pourquoi. L’être humain est un être sémiotique, obsédé par le sens, non seulement des mots, mais aussi et surtout du monde. D’ailleurs, certains des textes étudiés tournent explicitement autour de la question du langage. Locke, par exemple, propose carrément au XVIIe siècle une science qu’il appelle sémiotique et pour Berkeley, au siècle suivant, le monde est un discours que Dieu nous tient. Pour ce qui est de l’attitude envers les textes, on constate souvent, à la lecture des spécialistes de l’histoire de la philosophie, une forte tendance à l’indulgence à l’égard des auteurs étudiés, sans doute due à l’amour du sujet. Or ici, malgré cette passion pour la philosophie, le regard reste toujours éminemment critique et les failles, voire la mauvaise foi, sont mises en évidence. Même Descartes, phare de la philosophie française, n’est pas épargné. Les analyses textuelles historico-critiques proposées se veulent avant tout réalistes, mais sans bien entendu nier la part de subjectivité inhérente au domaine exploré.