Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience. Pour nous conformer à la nouvelle directive sur la vie privée, nous devons demander votre consentement à l’utilisation de ces cookies. En savoir plus.
Regain
Arfuyen - EAN : 9782845900905
Édition papier
EAN : 9782845900905
Paru le : 11 mai 2006
16,00 €
15,17 €
Disponible
Pour connaître votre prix et commander, identifiez-vous
Notre engagement qualité
-
Livraison gratuite
en France sans minimum
de commande -
Manquants maintenus
en commande
automatiquement -
Un interlocuteur
unique pour toutes
vos commandes -
Toutes les licences
numériques du marché
au tarif éditeur -
Assistance téléphonique
personalisée sur le
numérique -
Service client
Du Lundi au vendredi
de 9h à 18h
- EAN13 : 9782845900905
- Réf. éditeur : 841745
- Collection : NEIGE
- Editeur : Arfuyen
- Date Parution : 11 mai 2006
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Format : H:225 mm L:160 mm E:10 mm
- Poids : 198gr
- Résumé : La poésie de Rachel témoigne d'une expérience de l'éphémère, de l'effacement, de la disparition. Face à cette évanescence, le regard doit apprendre à discerner « en tout des signes cachés ». L'allusion, la suggestion distillent la langue de la vérité. « Voici l'offrande du signe, nulle offrande que le signe ». L'écriture de Rachel révèle une forte empreinte biblique. Son vocabulaire est puisé dans la Torah, dans les Livres prophétiques et dans les écrits sapientiaux. Mais sa poétique est aussi une poétique moderne. Elle cultive à merveille le goût de l'éclair, du dépouillement. C'est un lyrisme de l'intériorité, retenu, qui luit doucement, avec ferveur. « Oh le toucher léger, la force profonde / De la main du souvenir ! » Toute poésie authentique élève un psaume de résistance. Alors que l'homme demeure prisonnier « sous la cognée de la haine », le Pur apporte la plus juste nouvelle de la liberté. Il faut avec héroïsme marcher vers cette lumière jusqu'au bout de ses forces. Une soif profonde creuse la foi poétique de Rachel. « Et je me suis agenouillée sur la rive d'un lac murmurant / Pour boire de son eau à satiété ! »
- Biographie : Rachel Blaustein est née en 1890 à Saratov, au bord de la Volga, au sein de terres boisées et enneigées. Elle est d'une famille très nombreuse. Commerçant aisé, son père est un homme juste attaché à la tradition. Sa mère, fille de rabbin, est en relation avec de nombreux artistes et écrivains, comme Tolstoï. Rachel écrit ses premiers poèmes en russe à 15 ans. Avec sa soeur Suzanne, elle projette un voyage en Terre Sainte avec l'intention de revenir en Russie. Mais en 1909, c'est le départ et bientôt s'efface le désir de retour. Rachel décide de se mettre au travail agricole dans la ferme-école de Kinnéret afin de « jouer une mélodie avec la bêche et tracer un dessin sur la terre ». Appelée en 1913 à se perfectionner en agronomie, elle part pour l'université de Toulouse, en France. Lorsque éclate la première guerre mondiale, Rachel regagne la Russie où elle vit dans le plus grand dénuement. En 1919, elle retrouve la Terre Sainte et s'installe dans le kibboutz de Degania, au sud du lac de Tibériade. Très marquée par ses années d'exil et de misère, elle se sait aussi atteinte par la tuberculose. Combat contre la maladie, elle séjourne dans divers logements à Jérusalem, puis à Tel-Aviv, sans jamais cesser d'écrire. Elle meurt à l'hôpital de Tel Aviv, en 1931. Conformément à sa volonté, elle repose à Kinnéret. Un jardin de palmiers y porte aujourd'hui son nom.