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Relire La psychologie politique de Gustave Lebon
Nuvis - EAN : 9782363670113
Édition papier
EAN : 9782363670113
Paru le : 1 mai 2012
27,00 €
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- EAN13 : 9782363670113
- Réf. éditeur : 978236367011
- Editeur : Nuvis
- Date Parution : 1 mai 2012
- Disponibilite : Disponible
- Barème de remise : NS
- Nombre de pages : 353
- Format : H:240 mm L:140 mm E:22 mm
- Poids : 496gr
- Interdit de retour : Retour interdit
- Résumé : On connaît La Psychologie des foules de Gustave Le Bon, ouvrage célèbre et toujours réédité depuis 1895. Mais on connaît peu, et même pas du tout, sa Psychologie politique, publiée, elle, en 1910. Or, le lecteur notera, non sans surprise, que la plupart des analyses politiques contenues dans ce livre, qu’elles lui apparaissent, au premier contact, intempestives ou pertinentes, se révéleront, chapitre après chapitre, singulièrement prophétiques. Tout se passe comme si le débat sur le Socialisme ou le Syndicalisme ouvert par Le Bon il y a un siècle était encore, pour le meilleur ou pour le pire, notre débat. D’où une interrogation qui, de pages en pages, de perplexités en enthousiasmes et de certitudes en doutes, ne saurait être esquivée : d’où vient ce curieux sentiment d’une justesse des diagnostics quasi visionnaires de Le Bon ? <br /> C’est à cette question ou à cet étonnement que la Relecture d’Alain Panero tente de faire face. Replaçant les idées de la Psychologie politique dans le contexte anti-kantien et post-darwinien de l’époque, il donne à voir les surprenants soubassements ontologiques qui sous-tendent la vision politique de Le Bon, et qui, contre toute attente, n’ont rien à envier aux perspectives onto-phénoménologiques les plus contemporaines. Redevenu sensible au formidable potentiel post-métaphysique (anti-substantialiste, et même anti-subjectiviste) d’une intuition lebonienne qui prend sa source dans l’observation des foules, mais aussi sans doute dans les données de la microphysique naissante, le lecteur ne s’étonnera plus dès lors de la prégnance d’une pensée dont l’actualité s’explique par sa radicalité même.<br />